randonneurs

Nous étions 22 randonneurs à participer à cette sortie dominicale.

Deux femmes du Club Vosgien de Rouffach nous attendaient à Steinabruck, lieu de départ de la randonnée. Nous nous trouvons dans la grande vallée de la Fecht, où coule derrière nous la Grande Fecht. Après un petit topo, nous voilà partis à la  nécropole nationale du chêne Millet situé à Metzeral. Le nom de ce cimetière  provient du passage, en 1868, du peintre Jean-François Millet (1814-1875) en visite chez Frédéric Hartmann (industriel et maire de Munster). Des croquis témoignent de son attachement pour un groupe de chênes immenses, âgés actuellement de plus de 200 ans, situés juste en contrebas. Cette nécropole de 14300 m² créée en 1920,  regroupe les dépouilles de soldats morts pour la France lors des combats des Vosges pendant la Première Guerre mondiale. Elle est aménagée jusqu'en 1924 afin d'y rassembler les corps exhumés de plus de soixante cimetières disséminés dans les communes voisines. Conservant le souvenir des soldats engagés, en 1915, lors des combats de Metzeral, de Reichakerkopf, du Sillacker, du Braunkopf,  et du Linge. Elle rassemble 2 632 corps : 1775 soldats français (essentiellement des chasseurs alpins) inhumés dans des tombes individuelles, 855 dans l’ossuaire, et 2 soldats russes. La nécropole du Chêne Millet est entretenue à perpétuité aux frais de l’état par le ministère des anciens combattants. Nous continuons, direction le Rocher du Kiwi, et là, de superbes créations faîtes de grillages, entre autres, en forme d’avion planeur, de coquille de voiture…destinées à la fête des jonquilles. Merci Jean (Straumann pour l’info). Arrivés au Rocher, très belle vue sur Mittlach et Metzeral au fond.  

L’église sonne les 12 coups de midi. Nous déjeunons, et repartons direction la Vierge de la falaise du Kiwi : la grotte de Lourdes, construite en 1920 en remerciement à la Vierge pour avoir épargné Mittalch pendant la guerre.

Le 19 avril 1915, Mittlach est pris par les Français qui y resteront jusqu’à la fin de la guerre...
Afin de pouvoir apporter les soins urgents au plus près du front, l’armée française décide de l’implantation d’une Ambulance Alpine, dès juillet 1915, dans la commune désormais française de Mittlach. Installée dans le bâtiment de la mairie-école de Mittlach construit à peine quatre ans plus tôt, son environnement civil lui permet un approvisionnement aisé en produits de première nécessité qui vient compléter l’approvisionnement officiel livré grâce au câble transbordeur, construit entre décembre 1915 et le printemps 1916 et qui relie Mittlach à Retournemer.
Véritable hôpital de campagne... l’Ambulance Alpine 301 de Mittlach fonctionnera jusqu’à la fin du conflit et connaîtra plusieurs modifications et agrandissements successifs. Transformée en musée à la mairie de Mittlach. Les visites sont ouvertes  depuis juillet 2015. Monsieur Rebert Roland, randonneur du Club Vosgien de Colmar, nous en a fait part, ayant visité ce musée.

Nous traversons Mittlach, sous un beau soleil, direction la vallée de la Wormsa et le GR5. Nous sommes dans le fond de la vallée, et devinons l’aspect de cette auge glaciaire en forme de U.

Le sentier de la Wormsa est majoritairement pierreux. On longe le Wormsabach, et de très près, un peu en hauteur. Le paysage est grandiose, sous ces dais, très hauts et ces ponts de bois.  Nous arrivons au petit lac de Fischboedlé, qui n’a pas volé son nom. Plein de poissons le long du rivage. Petite pause photo ; La cascade au fond, très belle, comme il avait bien plu.

Nous empruntons le chemin de Fischboedlé que nous quittons peu de temps après avoir traversé le petit tunnel. Retour au parking après une petite halte au bar de la Wormsa.

Merci à tous pour cette belle journée, très agréable, très bonne ambiance.

Résumé – Photos Nadia

• Itinéraire : départ de la randonnée Col du Calvaire, cimetière Duchesne, Roche du corbeau, étang du Devin, Surcenord et retour vers le col du Calvaire
   
• Distance : 14 km
• Dénivelé : 300 m
• Durée : 4 h
• Repas tiré du sac

• Distance : 18,5 km
• Dénivelé : 850 m
• Temps de parcours : 5 h 30
• Difficulté : 3/5 (le retour se fera de nuit…)
• Equipements et chaussures adaptés à la saison (lampes frontales en état)
• Repas et boissons tirés du sac - un arrêt à l’auberge du Schmargult

Le Club vosgien de Colmar vous invite à une randonnée aux  lacs de la vallée de la Doller, le mercredi 2 août 2023. Itinéraire pour découvrir les lacs depuis Oberbruck pour rejoindre Sewen par la piste cyclable Sewen puis son lac et les cascades du Seebach pour rejoindre le lac d'Alfeld. Puis nous monterons par le GR 531 vers le col des charbonniers avec une superbe vue sur le lac du grand Neuweiher. Une pause méridienne sur la Haute Bers. Puis nous redescendrons par le sentier Seppi jusqu'au Grand Neuweiher. Nous continuerons la descente par le Gresson Bas et le Boosberg. Retour au parking d'Oberbruck. 

• Départ au parking  du tennis d'Oberbruck
• Parcours : Sewen, lac de Sewen, cascades du Seebach, lac d'Alfeld, GR531, col des charbonniers, Haute Bers,  Grand Neuweiher, Gresson Bas, Boosberg, parking du tennis.
• Distance : 18,8 km
• Dénivelé positif : 680 m 
• Temps de parcours : 5 h 30 environ
• Difficulté : 3/5
• Equipements adaptés à la météo et à la saison. Chaussures de randonnée. Bâtons de randonnée et chapeau recommandés. 
• Repas et boissons tirés du sac. Prévoir 1,5 l pour s'hydrater. 
• Rendez-vous parking du capitaine Dreyfus Colmar pour un départ en covoiturage à 8h30
•  Retour à Colmar vers 18 h.
• Responsable de la sortie : Daniel JAEGERT, tél 06 78 57 64 97

Départ: Parking de Steinabruck 

Nécropole Nationale du Chêne Millet -  Rocher du Kiwi  -  Grotte de Lourdes - Vallée de la Wormsa - Lac et cascade du Fischboedle.

La sortie du dimanche 30 juillet aura lieu dans la vallée de la Wormsa  depuis Steinabruck entre Metzeral et Mittlach.

--Itinéraire : La Nécropole Nationale du Chêne Millet -  Rocher du Kiwi - Grotte de Lourdes - Sentier de la Wormsa - Cascade et lac du Fischboedle - Retour par le sentier qui longe le Wormsabach.
--Départ:    Parking Steinabruck
--Distance:    12 km
--Dénivelé cumulé positif: 450 m   
--Difficultés: 2/5
--Repas tiré du sac.
--Durée de la marche : environ  4,5 H 
--Départ et prix du covoiturage : parking Dreyfus à 9H30  -  3 euros.
--Vêtements adaptés à la météo.
--Retour à Colmar aux environs de 16h30 
 Guide : Nadia HERTZOG : 06 33 22 69 15.

Ce circuit avait pour objectif, ou ambition, de faire redécouvrir des paysages variés aux 27 randonneurs après avoir récupéré les égarés !!

Tout d’abord, le passage «dans les rochers» permet de descendre contre une paroi rocheuse sur un long escalier métallique puis une remontée sur des barreaux scellés dans les roches, l’ensemble étant sécurisé par des garde-corps et des mains courantes. Il reste à vaincre l’attirance du vertige !! Le seul remède connu est de regarder vers le haut ou plus recommandé, regarder le sentier qui «se déroule» devant et sous les pieds.

Ce passage étant maitrisé, nous longeons la crête sur le GR5. Il est inutile d’utiliser des superlatifs pour décrire les magnifiques paysages environnants, il suffit de regarder les photos jointes au présent compte rendu. Malheureusement, le tableau n’est pas parfait ! Nous apercevons sur le flanc de la colline du Sentier des Roches le dépérissement des épicéas et des sapins causé par des insectes appelés scolytes et par leurs larves. Lorsque la forêt souffre notamment de la sécheresse, elle est fragile. Ces insectes se glissent sous l'écorce et mangent les vaisseaux. Et comme ils sont des dizaines de milliers, ils font mourir l'arbre. Il n'y pas de solution miracle pour limiter cette invasion. Il faut abattre les arbres malades.

Après une dépense d’énergie sur les sentiers caillouteux, il est nécessaire de se ressourcer et de passer quelques instants conviviaux. Le Chalet Erickson est ce lieu privilégié géré par nos amis du Club Vosgien de Munster. Nos collègues ont, non seulement des talents de randonneurs, mais aussi de pâtissiers(ères), de barman, de manager, …

Il restait à rejoindre notre point de départ en passant par le Lac Vert, actuellement d’un «vert pomme», Boden et le monument La Marseillaise érigé en 1916 par des combattants patriotes en camp de repos dans le Massif Vosgien.

« Cerise ou plutôt myrtille sur le gâteau ! », la météo a permis de vivre une journée très agréable.

Texte : Guy
Photos : Anne et Guy

Le Club vosgien de Colmar vous invite à une randonnée au lac des corbeaux, le mercredi 26 juillet 2023.

• Itinéraire pour découvrir le lac des corbeaux depuis le belvédère de la roche du lac 200m au-dessus de celui-ci. Une vue féérique vous attendra pour le repas tiré du sac. On descendra au niveau du lac pour en faire le tour par un sentier agréable et ombragé. Retour par l'étang de Sèchemer au col de Bramont. 

• Départ au parking  du col de Bramont (956m d'altitude) par la route de La Bresse.
• Parcours : col de Bramont - la Veille Montagne - col de la Vierge (refuge de l'Union) - Croix Louis - Roche du lac - collet Mansuy - lac des Corbeaux - Etang de Sèchemer - col de Bramont.
• Distance : 15 km
• Dénivelé positif : 560 m 
• Temps de parcours : 5 h 30 environ
• Difficulté : 3/5
• Equipements adaptés à la météo et à la saison. Chaussures de randonnée. Bâtons de randonnée et chapeau recommandés. 
• Repas et boissons tirés du sac. Prévoir 1,5 l pour s'hydrater. 
• Rendez-vous parking du capitaine Dreyfus Colmar pour un départ en covoiturage à 8h30
•  Retour à Colmar vers 18 h.
• Responsable de la sortie : Daniel JAEGERT, tél 06 78 57 64 97

Les guides de randonnée du club vosgien restent des personnes comme les autres (!), sujet par moment à des désagréments intempestifs. C’est ainsi que le titulaire de la sortie de ce jour s’est retrouvé bloqué chez lui par une charpente dorsale rouillée nécessitant quelques interventions lubrifiantes et donc rendant illusoire toute perspective de sortie pédestre pour ce jour au moins !

Mais la qualité de la préparation a rendu possible la transmission de la responsabilité dans des conditions optimales. C’est ainsi que j’ai eu l’honneur et la joie de chausser les brodequins (un peu grands) de notre ami Jean Pierre convalescent, pour emmener 17 autres amis à la découverte des chapelles saint-creuziennes.

Partis du village nous explorons d’abord la face sud par la chapelle du Hajus et le cimetière militaire du premier conflit mondial. En prime de très belles échappées panoramiques sur les alentours. Cimetière dans lequel un intrus, mort en novembre 1944, a trouvé place. Il s’agit d’un très jeune résistant, exécuté par les soldats ennemis. Nous retrouverons plus tard dans la journée une plaque mémorielle sur les lieux de sa mise à mort.

Retour au village pour admirer quelques belles demeures, vestiges d’un passé industriel florissant, mais bien passé.

L’attaque du front nord est agrémentée d’une belle et longue ascension par un agréable sentier ombragé qui nous a fait oublier les rigueurs de l’effort. La goutte Martin, Navigoutte, Prisgoutte et que saisjeencoregoutte nous ont conduits vers la chapelle de … la Goutte pour notre déjeuner. Edifice charmant sur son perchoir d’où la vue porte loin jusqu’au donjon du Haut Koenigsbourg et plus encore.

La première descente, longue aussi, aboutit à la chapelle du Grand Rombach également hissée sur un éperon rocheux. Non visitable pour l’heure du fait des fragilités inquiétantes du support granitique.

Le village départ n’était plus qu’à quelques encablures mais c’était sans compter sur la perfidie de notre préparateur rouillé qui nous a inclus un crochet par une pente raide classée en première catégorie. Passage donc par le havre de Surpense, puis au large du château d’Echery avant la chapelle Saint Antoine au bas de la deuxième descente.

Retour calme et sans nouvelle surprise vers le bourg et la chapelle Saint Blaise pour clore ce chapitre pèlerin de notre été ambulant.

Mais nous ne pouvions quitter Sainte Croix aux Mines sans visiter les villas Burrus et le splendide parc autour du château. Les richesses industrielles donnent souvent de biens beaux vestiges.

Merci encore à Jean Pierre à qui nous souhaitons un rétablissement imminent pour un retour dès la semaine prochaine.

Guide et texte : Patrick
Guide préparateur : Jean Pierre (nouvelle fonction !!)
Photos : Blanche, Ida, Jean

La sortie dans le massif des Hirshsteine et du Tanet se déroulera sur quelques sentiers escarpés et en partie sur les crêtes.

Itinéraire : Km12 – Rocher des « Hirschsteine » – Les Crêtes – Le Tanet – Chalet Erichson – Le Lac Vert – Boden.

Caractéristiques de la randonnée :

• Distance : environ 16 km, (covoiturage 3,50€),
• Dénivelé : 550 m,
• Durée de marche : 5H environ,
• Randonnée de difficulté moyenne : (3 sur 5) avec quelques passages «difficiles»,
• Équipements recommandés : chaussures et bâtons de randonnée, vêtements adaptés à la saison.
• Repas tiré du sac.

Rendez-vous à 8 H 30 au parking du capitaine Dreyfus Colmar pour déplacement en covoiturage.

Retour vers 17H30

Guide : Guy Fleury 06 02 71 20 05

Notre guide nous a ménagé en partant plus haut cette année pour la montée du toit vosgien.

Nous sommes donc partis de Rimbach-près-Guebwiller et sa pizzeria bio renommée, par une belle journée d’été et une température idéale.

Après une montée à une rythme modéré nous permettant d’apprécier la nature environnante nous voici déjà au Judenhut avec la belle fontaine Schlumberger construite en 1895. Après une pause et quelques infos distillées par notre guide, nous reprenons notre montée qui nous amène au pied du grand ballon que nous arpentons pour arriver au monument des diables bleus, érigé en 1929 en l’honneur des chasseurs alpins qui guerroyèrent en ces lieux durant la première guerre.

Une dernière montée nous amène au pied du radar pour admirer le panorama et en profitons pour lister les 5 premiers sommets vosgiens dont le Storkenkopf (1366m) tout près à l’Ouest, un peu plus loin au NO le Hohneck (1363m), un peu plus près le Klinkopf (1329m) et enfin le Rothenbachkopf (1316m) tout près du Hohneck.

Du haut de ses 1424m le grand ballon tient son nom de Belle divinité solaire adorée par ses premiers occupants.

Le site est maintenant protégé sur 70 ha suite à un arrêté préfectoral qui permet de préserver la faune avec un oiseau local, le pipit farlouse et la flore et ses 230  espèces. On peut citer la centaurée alpestre, le trolle d’Europe, le myosotis alpestre, le lys martagon, l’arnica (devenu une denrée rare), la pulsatille ou l’anémone d’Autriche. L’arnica est également appelé le tabac des Vosges, ayant remplacé la plante des fumeurs durant la première guerre mondiale. On y trouve également des fougères préhistoriques comme le botryche lunaire et l’allosore crépu.

Une exposition sur la flore est présente au point d’accueil jusqu’au 3 septembre.

Nous voici maintenant sur le chemin du retour via la ferme du ballon et sa terrasse bondée, le Firstacker et la belle chapelle du Südel.

Encore une belle journée qui se termine sur une terrasse dans le beau centre ville de Soultz dont le grand ballon est sur son banc.

18 participants pour 14 km et 900 m de dénivelé

Guide : René Schmitt

Texte & photos : Jean-Pierre Caille
 

Nous voici de nouveau en Déodatie mais sur un autre massif, celui de la Bure. Le départ est donné du col des Raids séparant la vallée de la Meurthe traversant St Dié et la vallée de la Hure où se situe St Jean d’Ormont. La Meurthe qui prend sa source à la Fontaine des Voleurs entre le Hohneck et la Schlucht est un affluent de la Moselle et de fait sous affluent du Rhin.

Après un court raidillon nous voici devant le fort St Jean qui nous rappelle que ces vallées hautement stratégiques les deux citées et celle du Rabodeau furent âprement disputées au début de la première guerre mondiale à l’instar du massif voisin l’Ormont ainsi que la côte 627 (la Fontenelle) qui nous fait face de l’autre côté de la vallée de la Hure et où se trouve un important mémorial.

Nous atteignons le Col du Bon Dieu et rejoignons la roche des Corbeaux par une bonne montée mais en lacets. Un beau panorama s’offre à nous mais ne pouvons pas distinguer le Hohneck et la chaume de Sérichamp masqués par une brume de beau temps. La descente par le dessous de la roche nous permet d’admirer cet impressionnant ensemble de rochers la composant.

Nous rejoignons notre 2ème point de vue de la journée, le Haut de Rittempierre où le panorama est encore plus beau avec une belle vue sur St Dié et les Jumeaux (2 belles montagnes émergeant de la vallée). Nous voyons également la gare qui permet grâce au TGV de relier directement Paris en 2h31.

Une courte descente nous amène au col de la Crénée, carrefour important proche des curiosités locales et accessible en voiture.

Une courte et bonne montée nous amène sur un plateau dominé par le camp de la Bure, curiosité du jour. Cet oppidum celte qui occupe le sommet de la Tête de Villé est un petit plateau de 350m de long et atteignant 130m de large qui fût occupé de façon permanente du 1er siècle avant JC jusqu’en 352 suite à sa destruction par les Alamans.

Le site fût découvert au XIXème et les fouilles démarrèrent réellement en 1965 dirigées par les membres de la Société Philomatique (recherche scientifique relative à un lieu de découvertes) Vosgienne de St Dié dont le musée contient la majeure partie des objets trouvés dans ce lieu (musée Pierre Noël).

Les 14 panneaux d’information nous permettent de découvrir un lieu qui a servi d’habitat où l’on y pratiquait l’agriculture et l’élevage ainsi que le travail des métaux. Ce fut très certainement un lieu d’échange de biens témoignage des pièces gauloises et romaines trouvées en grand nombre. Comme tous les endroits surélevés il a été fortifié et l’on peut voir les restes des ouvrages construits à différentes époques et plus particulièrement le Murus Gallicus très élaboré pour avoir été édifié au 1er siècle après J.-C, et qui impressionna Jules César par la suite.

Nous voici maintenant à la pointe SO du camp devant un superbe panorama sur la vallée de la Meurthe et celle du Rabodeau au Nord. On peut voir les massifs du Kemberg et de la Madelaine, les jumeaux, la Pierre d’Appel et son oppidum dominant Etival-Clairefontaine, nous devinons l’ancienne voie romaine qui reliait Metz à Strasbourg.

Nous rejoignons après une bonne descente notre dernier point d’intérêt, les 2 étangs des Cheneaux situés dans un écrin de verdure et véritable havre de paix.
Il nous faut repartir car une dernière montée nous attend pour rejoindre notre parking de départ après une belle journée ensoleillée.

13 participants pour 11km et 330m de dénivelé

Texte & photos : Jean-Pierre Caille
 

Le club vosgien de Colmar vous convie, le mercredi 12 juillet 2023, à une randonnée au départ de Ste Croix au mines. Nous ferons le grand tour des chapelles, au nombre de 5, témoins du passé chrétien de l’Alsace. Circuit vallonné offrant de belles vues sur le Val d’Argent, les prairies et les sommets avoisinants.

• Itinéraire = départ du parking de la salle des fêtes – Chapelle de la Hajus – Cimetière militaire – Eglise Saint Nicolas – Grandmont – Creux Chêne – Chapelle de la Goutte – Danigoutte  – Grange Barthélémy – Chapelle du Grand Rombach – Surpense – Bois Roya – Chapelle St Antoine – Oratoire St Blaise - Parking de départ

• Distance de la randonnée : 18 km
• Dénivelé : 750 m
• Durée de marche : 6 h 00 environ
• Difficulté moyenne : 3/5
• Equipements : chaussures et bâtons de randonnée (embouts caoutchouc utiles pour certaines portions de macadam), vêtements adaptés à la saison
• Repas tiré du sac
• Rendez-vous au parking du Capitaine Dreyfus à Colmar pour un départ en covoiturage à 8 h 30
•  Covoiturage : 4,50€
• Retour à Colmar vers 17 h 00
• Guide : Jean-Pierre CAILLE 06 87 74 75 78 

Nous étions 18 randonneuses et randonneurs sur le parking pluvieux ce matin du mercredi 5 juillet 2023.

D’abord un grand merci pour le partage de cette très belle journée ensemble dans le massif du Ventron et au Lac de Kruth-Wildenstein.

La pluie s'est estompée tout juste avant le topo sur la table du snack-bar du parc de loisir.

Nous voilà partis sous un beau soleil qui nous accompagnera tout au long de notre randonnée. Nous longeons le lac, au plus près, dès que c’est possible. En face, le Schlossberg avec le  château de Wildenstein. Des photos prises de ci de là, et l’arrivée à la cascade du Bockloch. Un très bon débit ! La pluie a du bon. Une photo de groupe, puis nous empruntons un petit pont pour aborder la montée en lacet à travers un beau sentier ombragé, jonché d’aiguilles de sapins. Pause goûter, et direction la cabane du Bockloch. Très bel endroit : Un beau pré, le ruisseau l’Inter Bockloch très apaisant, la petite vierge sculptée dans le bois, une belle cabane et même une balançoire.  Nous repartons direction le Grand Ventron sur le GR 531  Nous traversons plusieurs sortes de sols : à aiguilles de sapins, de feuilles mortes, herbeux, pierreux, rocailleux, les racines des arbres, sablonneux… et arrivons au Borlockchopf. Les bornes  numérotées (voir résumé Col du Bonhomme : rando 25 juin) nous accompagnent sur les crêtes, cette fois numérotées au-delà de 3000.

Le sentier est très agréable, frais, la hêtraie est magnifique, on comprend qu’elle soit classée au patrimoine mondiale de l’Unesco (seules 3 hêtraies françaises le sont !).

Cette hauteur d’arbres et la lumière qui pénètre dans la forêt permettent une couverture quasi totale au sol constituée majoritairement de myrtilliers.

Nous déjeunons au Grand Ventron. Un panorama exceptionnel de 360°. Nous  étions presque 2 mois auparavant au Gommkopf, et au Treh de l’autre côté du lac.

On observe à notre arrivée, entre autres, en face, les 3 ballons : Servance, Alsace et vers la gauche le Grand Ballon.

Les belles chaumes sont balayées par le vent au sommet. Nous ne tardons pas, dès la descente, la chaleur, les champs de myrtilles, et plus de vent comme au sommet.

On replonge dans la forêt, on dépasse le petit Ventron et l'arrivée à la tête du chat sauvage. Petite lecture de paysage et détour vers d’autres chaumes : les vintergés. On arrive au lac. Quelques regrets de ne pas avoir amené les maillots, il fait chaud et beau, et l’eau est très bonne. On termine par des glaces et des boissons autour d’une table. Il est temps de rentrer.

Ce fut une très belle journée, merci à tous.

Résumé et photos Nadia

Nous étions 13 randonneurs ce matin dominical du  25 juin 2023 en direction du col du Bonhomme. Arrivés sur place, on ressentait clairement la différence de température. Petit topo concernant notre rando autour d’une table à côé du parking: entre autres, les  chemins et sentiers qui seront à prendre ainsi que les routes qui se croisent au niveau du col.

Nous démarrons par une montée, petite mise en jambe à travers un dais de hêtraies-sapinières. Il fait bon, c’est ombragé quasiment tout au long de la randonnée. Halte sur le plateau pour s’hydrater. En face, légèrement à droite, la Tête des Faux et la Tête des Immerlins. Descente vers le GR531, cette fois-ci en face le Grand Brézouard et la Grande Roche.

Randonnée à l’ombre, les pentes à droite et à gauche sont abruptes, un sol très agréable, entre herbeux et tapis d’aiguilles, nous avançons. Le chemin devient sentier, s’engouffrant dans la forêt. Il fait bon. Nous quittons le GR et bifurquons à gauche laissant derrière nous la route des crêtes, direction le Rossberg.

Après quelques virages, nous arrivons sur la crête, et là, une 1° borne numérotée 2879 et gravée au burin « D » pour Deutschland  d’un côté et «F » pour le France de l’autre.

En fait, il s’agit d’un d’alignement de bornes qui constituait une frontière entre l’Allemagne et le France. Elle symbolisait la 1° annexion allemande (1871-1914).

4056 bornes ont été implantées du Luxembourg à la Suisse. Il existe au départ du col du Bonhomme « le circuit des bornes ».

La ligne de crête est très ombragée, dense, nous dépassons le point culminant de notre rando: sommet du Rossberg 1130 m alt. Pause repas au-dessus du Gazon du Cadar. Très belle vue. Puis c’est reparti vers le « Rein des Genêts », (dommage pour l’état des sols dus aux travaux de débardage).

On commence notre 2° boucle. Petit court-circuit dans la forêt et nous voilà sur le chemin balisé »la Vierge ». Après la petite zone ensoleillée, nous empruntons un sentier longé des 2 côtés de roches de granit, le paysage change.

Et là, devant nous un mur de « quartz laiteux » (blanc et rose) de 26 m de haut:

Le Rocher du Hangochet, très impressionnant, et la statue de la Vierge, en bleu, tout juste au bout du sentier, dans la roche creusée.

Quelques photos, puis nous montons le sentier en lacet vers le sommet du Hangochet. Très belle vue : «  le Hohneck, le Tanet… au loin vers la droite.

Photos de groupe, et descente direction le parking par le GRP de la Déodatie.

Pause  rafraîchissante bien appréciée sous les parasols.

Il est temps de rentrer.

Merci à tous pour les photos, gentillesse et sympathie.

Résumé Nadia