Pour la dernière de la saison 2017, les dix-huit randonneurs ont profité d'une météo menaçante mais - finalement - sans pluie.
Départ de Bergheim, visite du cimetière allemand (39-45), puis la carrière du Grasberg, le carrefour de la Lach, la Cave de Rodern (près des anciennes mines de houille), l'oratoire de Notre-Dame des Bois.
Arrivés à Thannenkirch, nous avons fait une pause au "Clos des Sources". L'établissement nous a accueilli de fort belle manière pour le repas tiré du sac. Et ce fut une chance : il n'y avait pas d'autre point de chute disponible !
Descente vers Bergheim, via le Rocher et le château de Reichenberg, et la randonnée s'est terminée par une belle promenade sur les Remparts de Bergheim.
Guy et Jean nous ont guidés pour cette belle journée.
Le trophée du randonneur 2017
Nous avons remis le trophée du randonneur le plus fidèle de la saison : Yves (voir photo) avec 34 participations (sur les 45 sorties réalisées en 2017) arrive détaché. Avec ses 650 km parcourus, et plus de 23,5 km de dénivelé, il gagne le droit de participer aux 52 randonnées programmées en 2018 !
Cinq accessits pour ceux qui ont participé 26 fois ou plus : Pierre, Millie, Guy, Halina et Jean-Paul (K).
Mention spéciale à Jean-Paul (G) qui, en convalescence depuis le 30 août, a tout de même participé 22 fois pendant les huit premiers mois. Nous sommes impatients de le retrouver parmi nous.
Extrait des notes de Guy, guide de la randonnée
Bergheim
Les origines de l’occupation du site de Bergheim sont mal connues, mais la présence d’une occupation romaine est attestée (une mosaïque provenant d’une villa est exposée au musée des Unterlinden à Colmar - voir photo). Au Xe siècle, la cité est un bien royal, qui sera donné en fief au duc de Lorraine qui en fera lui-même don à l’évêque de Toul. En 1287 Bergheim devient possession de la famille des Ribeaupierre, qui l’élève en 1312 au rang de ville. Elle la dote alors de ses remparts. La ville est vendue aux Habsbourg en 1313, qui la confiera à diverses familles nobles, avant d’en reprendre le contrôle à la fin du XVe siècle.
La ville avait la particularité de posséder le droit d’asile, ce qui permettait à toute personne pourchassée de s’y réfugier.
En 1648, la ville de Bergheim devient française et passe entre les mains de diverses familles nobles, pour devenir finalement la propriété de la famille de Birkenfeld, qui la conservera jusqu’à la Révolution.
Bergheim avait 3500 habitants en 1850 ; 2000 aujourd'hui.
La porte Haute (voir photo) : tour-porte du XIVe siècle qui garde l’entrée ouest de la ville, est la seule des trois encore existantes.
Le plus vieil être vivant connu à Bergheim : un tilleul planté au Moyen Âge (vers 1300) vient d’être reconnu "arbre remarquable" au niveau national. Il s’agit d’un label décerné aux arbres exceptionnels de par leur âge, leurs caractéristiques ou leur intérêt historique. Avec ses six mètres de circonférence et son âge plus qu’honorable, c'est un arbre exceptionnel.
Le cimetière militaire allemand (voir photo) accueille plus de 5 300 sépultures de la Seconde Guerre mondiale.
Située entre les villages de Bergheim et de Rorschwihr, la colline calcaire du "Grasberg" (voir la photo prise lors de la randonnée de février 2014) bénéficie comme la plupart des autres collines du piémont des Vosges d'un climat chaud et sec. On y trouve une flore (orchidées en particulier) très spécifique, des insectes et reptiles divers et variés.
Thannenkirch
Le village est d'abord occupé par des bûcherons et des charbonniers lorrains. En 1470, il passe aux sires de Ribeaupierre et reste en leur possession jusqu'à la Révolution. Le village compte 554 habitants au XVIIIe siècle qui s'adonnent essentiellement à l'agriculture, tout en travaillant pour les tissages de Sainte-Marie-aux-Mines. Au XXe siècle, Thannenkirch voit s'élever de confortables hôtels et des sanatoriums répondant aux besoins de plus en plus larges d'une partie de la population citadine à la recherche de l'air pur des montagnes.
En juillet, on y fête joyeusement la cerise.
L'oratoire Notre-Dame-des-Bois (voir photo) est creusé dans un chêne ; il est l'œuvre d'un artiste de Thannenkirch, André Bosshardt.