Le 12 octobre : vers le col de Sainte-Marie
Mercredi 5 : dans le massif du Mont Sainte-Odile
Vingt-sept randonneurs(es) se sont retrouvés pour cette sortie de la Vallée de Hagenthal au Willerwald, dans le massif du Mont Ste-Odile.
Nous démarrons la randonnée par une pente qui semble rude mais qui devient assez rapidement plus raisonnable et le parcours emprunte de larges chemins forestiers qui permettent de découvrir la richesse des essences de la forêt vosgienne. Le sentier passe en dessous des ruines du Hagelschloss, repère de brigands au début du XVe siècle.
Puis nous nous dirigeons vers les châteaux des Dreistein. Les trois forteresses ont belle allure, perchées sur leur rocher de grès. Nous profitons de cet environnement pour la pause goûter.
Après la pause, le circuit nous mène à la Badstube, source qui coule dans un bassin de grès et dans laquelle les occupants du mur païen, situé juste au-dessus, venaient se ravitailler. De là, nous empruntons le sentier Valentine qui monte régulièrement jusqu'au Mont Sainte-Odile. Arrivés à midi, nous y prenons le repas tiré du sac.
Après cette pause, nous prenons la direction du Birkenfels. Ce château présente un donjon pentagonal. L'accès facile à l'intérieur du site nous permet d'admirer, outre l'épaisseur des murs, les remplages des vastes baies. Après être passé à la maison forestière du Willerhof, lieu d'un ancien village aujourd'hui disparu, le sentier nous mène au château de Kagenfels, ruine abandonnée pendant la Guerre de Trente ans. Aujourd'hui, grâce à une équipe de bénévoles, ce château redevient peu à peu une superbe forteresse.
Nous rejoignons le parking de la maison forestière de Vorbruck par un petit sentier en forêt.
Texte : Jean-Paul
Mercredi 12 : vers le col de Sainte-Marie-aux-Mines
Dix-sept randonneurs ont participé à la sortie du 12 octobre. En suivant les guides, Jean-Paul Gulmann et Jean-Louis Lichtenauer, ils ont, par un temps un peu brumeux le matin mais annonciateur de beau temps, découvert les sites de conflit de la guerre 14-18 en jouant à saute-frontière entre les lignes allemandes et françaises.
Le circuit du matin permit de découvrir le champ de bataille du Violu et les nombreux cantonnements, blockhaus, infirmeries, hangar à ambulances, pas de tir, téléphérique, installés là par les soldats réservistes allemands du Landsturm. Leur nombre et leur état de conservation ont étonné les randonneurs tout au long de cette boucle de 8,5 kilomètres.
Après le déjeuner tiré du sac, les marcheurs ont été de l’autre côté de la route qui sépare le Haut-Rhin des Vosges pour la seconde boucle de 8 km. Là les attendait, suivant une ligne de tranchée, une forte pente menant au château de Faîte dont la fondation remonte au XIVe siècle. Par un chemin où se dressent tombes allemandes et françaises, s’ensuivit la découverte du lavoir bien conservé, du lion à l’entrée du chemin du mess des officiers puis du cimetière militaire français avant de revenir à la borne-frontière sur le parking.
Texte : Jean-Louis, photos : Jean-Paul
Mercredi 19 : au Bonhomme
Par une journée d’automne humide et brumeuse au plafond nuageux accroché vers les mille mètres, nous sommes partis à seize sur le parking derrière l’église du village du Bonhomme.
Un petit rappel historique douloureux est fait sur le passé du village du « Bon homme » en souvenir du passage de saint Déodat vers 667 pour franchir les Vosges et fonder ensuite Saint-Dié. Nous grimpons à la Croix de mission, profitons du point de vue, les pieds sur un vestige de la guerre, puis rejoignons l’ancienne voie romaine qui passe devant la chapelle Sainte-Claire. Nous rencontrons cinq moutons errants en liberté nous ouvrant le chemin forestier. Pourtant le loup n’est pas loin !
La première halte au col du Bonhomme est l’occasion pour Guy de remettre à Daniel le « panache » de houx de la prise de « commandement » pour guider le groupe de randonneurs pour la première fois. Daniel nous emmène au massif du Rossberg à 1110 m où, malheureusement la visibilité réduite nous empêche de voir le vallon de Faurupt. Cependant en descendant, après avoir traversé la route des crêtes et avant de croiser le téléski des Bagenelles, le paysage s’est éclairci pour nous faire deviner le parcours de l’après-midi. Nous descendons vers le col du Pré de Raves, où un itinéraire modifié triangle bleu nous fait longer la route sur quelques centaines de mètres.
Nous rejoignons l’auberge de la Graine Johé pour nous restaurer au chaud en toute convivialité. Après un solide déjeuner mixte, tiré du sac et/ou plats chauds et desserts de l’auberge, nous reprenons le chemin du col des Bagenelles, puis le Haut Pré, pour descendre vers les Hobels par les agréables paysages du vallon de fermes éparpillées de Faurupt. Nous terminons notre descente par la Graude pour arriver sur le parking de départ où nous retrouvons le soleil. La variante par le passage au château de Gutenburg du XIIe-XIIIe siècle au-dessus du village à 800 m se fait sur un sentier difficile, glissant par temps humide et un château en éperon dangereux d’accès en groupe, que nous avons évité.
Texte : Daniel ; photos : Guy
Mercredi 26 : le Grand et le Petit Hohnack, le Cras, le Gestion
Vingt-trois randonneurs ont vainement cherché le soleil et les panoramas promis. C'était donc plutôt une ambiance de brumes d'automne qui nous a accompagnée.
Évocation des Diables rouges en 1914 à la Croix de Wihr, du lieutenant Munier en 1870, de Raoul de Phimaroche, amoureux de la belle meunière de Lapoutroie, de Saint-Wandrille de passage entre la Normandie et le Jura vers l'an 600, des Ribeaupierre et leur château du Petit-Hohnack...
Sans oublier la saga du diable et de Saint-Michel qui ont fait du village de Labaroche... ce qu'il est : un éparpillement de trente-et-un hameaux.
Une belle journée d'automne.
La photo de groupe est prise à "Coïa Lotz".
Texte et photos : Denis
Voir ci-dessous l'itinéraire de la randonnée
L'itinéraire de la randonnée du 26 octobre