Mercredi 6 : de Roderen au col de Hundsruck
29 participants
(pas de compte rendu)
Mercredi 13 : à Westhoffen
Nous étions quatorze à faire fi de prévisions météo peu encourageantes.
Après une grosse averse en début de randonnée nous avons apprécier les paysages champêtres de Westhoffen et ses environs, notamment son verger conservatoire d'arbres fruitiers principalement des cerisiers ; certains déjà en fleurs, mais comme c'est la nature qui commande tout n'était pas éclos.
Nous avons découvert également le village fortifié de Wangen dont deux portes marquent encore ses entrées ; été surpris à Westhoffen par certains noms de rue : rue de l'Enfer, impasse de l'Or, chemin des Écoliers, rue de l'Argent, rue du Staedel ; l'évocation au cimetière, des ancêtres de Léon Blum, Michel Debré.
Texte : Jean-Pierre. Photos : Michel
Mercredi 20 : au départ d'Orbey vers la Tête des Faux
C’était une magnifique journée de printemps ensoleillée. Vingt-sept randonneurs se sont donné rendez-vous pour un départ de la randonnée au VVF d’Orbey.
Première halte devant le Stupa édifié par des bouddhistes tibétains. Le Stupa est à la fois une structure architecturale bouddhiste et une représentation aniconique (incorporelle) du Bouddha, monument commémorant sa mort, c’est-à-dire qu’il a atteint le nirvana suprême ou parinirvana. (Le nirvana définit un état de béatitudes).
Deuxième halte à Surcenord. Il est à signaler que l’IMPRO Surcenord Orbey accueille des adolescents différents dans un cadre professionnel, une ferme biologique d’élevage, et propose principalement à la vente à des particuliers des colis de viande bovine.
Le groupe a ensuite pris la direction de la Tête des Faux (1219 m), via le cimetière Duchesne. Le sommet tire son nom du hêtre, qui jadis le recouvrait (fau en ancien français, faou en breton, fayard ou foyard en Franche-Comté).
Cela a été l’occasion d’emprunter un parcours retraçant les combats de la Première Guerre mondiale. Ces combats sanglants se sont déroulés de décembre 1914 et janvier 1915 pour la conquête d’un point d’observation stratégique, le col du Bonhomme. Une documentation du circuit (actuellement en allemand) est disponible en mairie de Lapoutroie. Outre le cimetière Duchesne, ce parcours passe par le monument commémoratif "Demmler", l’abri français du sommet, le fortin allemand du sommet, la Roche des Corbeaux, la gare d’arrivée du téléphérique et le prolongement de la ligne par des wagonnets, (le départ du téléphérique se situait sur la place de l’église de Lapoutroie), l’étang du Devin (salle des machines du camp allemand), le cimetière allemand du Rabenhuhl, l’infirmerie et le lieu de convalescence, pour terminer la sous-station König Ludwig.
Cette journée a été pleine de variétés : paysage, flore, sentiers, chemins et informations.
Texte et photos : Guy, Jean Paul et Denis
Ci-dessous :
Sur le chemin : Orchis moucheron et Orchis tacheté
Orchis moucheron et Orchis tacheté
Ci-dessous :
Les magnifiques tilleuls du Creux d'Argent, à Orbey.
Hauteur : 28 mètres ; circonférence : 4,50 mètres ; âge : 300 ans
Les tilleuls du Creux d'Argent,
Ci-dessous :
Pour mettre un terme à une légende de "bouffeurs de kilomètres" : oui, les randonneurs savent aussi prendre du bon temps, après le pique-nique.
Pour mettre un terme à une légende
L'itinéraire de la randonnée du 20 avril
Mercredi 27 : autour de Boersch
Vingt-deux personnes ont participé à la sortie des randonneurs du 27 avril. Il fallait être courageux, vu la météo menaçante et le froid du matin (1,5° à Colmar).
Sans grandes difficultés, mis à part des chemins boueux, mais avec une alternance de déclivités, la randonnée a permis de découvrir une région peu connue. Tout d’abord Boersch, commune proche d’Obernai, bel exemple de ville médiévale, mentionnée pour la première fois en 1109 lors de la fondation de l'abbaye de Saint-Léonard avec son statut de Ville accordé vers 1340. S’il reste peu de traces de cette époque, c’est le style renaissance qui prédomine, avec notamment la place de la mairie, la plus riche en bâtiments d’époque, dont l’Hôtel de Ville. On y trouve également un puits à six seaux daté de 1617.
En 2013, la commune comptait 2 412 habitants.
En partant par un chemin après le cimetière, le groupe guidé par Jean-Paul Gullmann et Jean-Louis Lichtenauer a cheminé tout d’abord à travers une belle forêt aux diverses essences avant de faire la traditionnelle pause banane près de la maison forestière Eichwald, avant de repartir en direction de Fackenthal en passant près d’un centre équestre.
Le lieu choisi pour le repas tiré du sac, Verlorenes Eck, qui se traduit par coin perdu, fut une surprise pour tous les participants car, outre un abri protégeant du vent et des bourrasques de grésil, le Jardin de Merlin était à découvrir.
Cet espace a été aménagé en 1997 dans le but de valoriser la forêt de Bischoffsheim. On y trouve des mégalithes dressés, à la manière des menhirs de Bretagne, mais dans un but purement touristique. Un certain nombre de ces pierres levées sont probablement d'authentiques menhirs érigés par la civilisation mégalithique comme le grand menhir isolé tout au sud du site ou celui au nord.
Après la maison forestière Ochsenlaeger, les randonneurs entamèrent la montée, avec quelques raidillons vers le Heidenkopf (tête des païens) à 787m d’altitude, lieu déjà peuplé au néolithique, puis jusqu’au Mündelturm, tour construite en 1909 par le Club vosgien (en l’honneur du 1er président du Club vosgien, Curt Mündel) en grès rose des Vosges, d’une hauteur de 17 m et 88 marches en colimaçon. De cette tour on peut, par temps clair, ce qui ne fut pas le cas ce jour-là, admirer la plaine d’Alsace jusqu’à la Forêt Noire, ainsi que différents sommets des Vosges, entre autres le Mont Sainte-Odile, le Donon, le Schneeberg et le château de Guirbaden.
La descente passait ensuite par la maison forestière Wolfsgrub, puis le long de nombreux cerisiers en fleurs avant de traverser Boersch en passant par la porte Sainte-Médarde au bout de vingt kilomètres.
Texte : Jean-Louis. Photos : Michéle