randonneurs

Le Club Vosgien de Colmar vous invite, mercredi 7 février 2024, à une randonnée autour du Tanet.

SORTIE RAQUETTES SELON ENNEIGEMENT

- Itinéraire : Schmelzwasen- Brennaeckerle- Boden- Erichson- Dreieck- Tanet  Schupferen- Nisslesmatt- Les Sources

- Distance : 16 km
- Dénivelé : 875 m
- Durée de la marche : 6h30
- Difficulté : 3/5
- Repas tiré du sac à coté du refuge Erichson.
- Équipements et vêtements adaptés à la saison.
- Itinéraire bis si manque d’enneigement.
- Trajet 5 euros.
- Retour vers 17h.

RDV au parking Dreyfus à 8h30 pour les personnes qui n’ont pas de moyen de déplacement et désirant être covoiturées.

Le parcours pourra être modifié en fonction des conditions d’enneigement. 

Le guide : Jean SIEGEL - 06 75 12 07 18

C’est en bravant les éléments (fort vent de SO) que nous partîmes des hauteurs d’Ottrot, plus précisément du parking du Saegmulmaettel (littéralement : petite prairie de la scierie). Les cieux furent cependant cléments car nous échappâmes à la seule ondée sérieuse qui eut lieu durant notre déjeuner.

Forte de 31 valeureux randonneurs, notre troupe part à la découverte des gardiens du mont Ste Odile car ce secteur de 100 Ha est plutôt bien entouré : un mur dit Païen (surnommé ainsi par Léon IX) d’une longueur de 11km – 8 châteaux forts (au NO, le Kagenfels - au Nord, le Hagelschloss & le Koepfel - au NE, les 2 châteaux d’Ottrot - au SE, le Landsberg - à l’Ouest le Dreistein - au SO, le Birkenfels).

Notre chemin passe par une jolie source, la Badstube et nous mène au château du Dreistein (3 châteaux posés sur 3 rochers) dont la première construction fût le 1er château, construit en 1153, le plus proche du monastère (1 cavalier mettait 15min pour l’atteindre).

La légende raconte qu’un chien noir aux yeux de feux veille sur un coffre rempli de
pièces d’or : nous ne nous somme pas aventurés à l’intérieur à cause du chien !

Contrairement aux habitudes, ces châteaux furent construits sur un éperon en grès.

Cette roche est appelée "poudingue de Sainte-Odile". Elle est friable et comporte des inclusions d’autres roches. Alors que la majeure partie des châteaux repose sur du granite, le mont marque une frontière sur l’emploi des matériaux pour la construction castrale (an Nord le grès et au Sud le granite).

Nous voici repartis vers le Nord pour atteindre le 2ème château de la journée, le Hagelschloss (ou Waldsberg) et son arche impressionnante de 6m de haut, surnommée l’arche du Diable. Il y eut deux châteaux abritant 2 familles différentes dont il ne reste plus de traces du plus petit. On peut remarquer des pierres munies d’encoche en queue d‘aronde qui proviennent du mur païen que les constructeurs utilisèrent pour édifier les châteaux locaux. Ce fût avant sa destruction un repère de brigands menés par le chevalier ERB, le dernier propriétaire et occupant du château.

Nous voici maintenant dans l’enceinte du mont longeant le mur païen dont il reste de beaux vestiges. Ce mur avait primitivement des dimensions impressionnantes (une hauteur de 5m pour une largeur de 1,20 à 2m) et était constitué de 300 000 blocs représentant un volume de 40 000m3. Etait-ce un mur de défense ou une enceinte religieuse ? A quelle date fut-il construit ? Autant de mystères qui perdurent.

Nous voici maintenant à la porte Koeberlé, porte de type étroite (ne laissant le passage qu’à un seul homme traversant une sorte de couloir). 5 portes sont encore visibles et il y en avait certainement d’autres qui ont disparu.

Nous repartons vers le Nord pour atteindre la porte Nord ou porte de l’Elsberg qui est une porte à couloir entourée de 2 murs et qui était munie d’une double porte.

Nous prenons une partie du sentier des merveilles où trônent de belles sculptures en bois faites à la tronçonneuse par un bûcheron qui fût vice-champion du monde de la discipline en 1996.

Nous retrouvons le mur païen que nous suivons sur sa partie externe et passons devant la grotte d’Etichon, père de Ste Odile (nommé Etichon-Aldaric duc d’Alsace) pour arriver au Stollhafen, un rocher ayant la forme d’un pot sur pied.

Un passage par le rocher d’Oberkirch ne nous offrant pas le panorama attendu et quelque peu bouché nous amène via le sentier des pèlerins au Mont Ste Odile pour un déjeuner à l’abri des éléments au self.

Le massif du mont a été occupé dès le Néolithique (-5000 à -1800 AV JC). On estime son occupation à -4000 ans, occupation continue jusqu’à nos jours.

L’époque romaine semble avoir vu une activité intense dans le secteur au vu des objets
collectés (-58 à 481).

Le couvent a été fondé en 690 durant l’époque mérovingienne par Sainte Odile dans les murs du château de son père, Aldaric.

Plusieurs légendes existent autour de Ste Odile et laissez-moi vous conter la suivante :

Peu de temps après la fondation du monastère le roi d’Angleterre vient y faire visite. Il est émerveillé par l’une des moniales dont les yeux reflètent une mystérieuse présence. Il ne dit rien mais, rentré dans sa lointaine demeure, il envoie un messager et fait savoir qu’il exige cette femme pour lui. Sinon, il viendra détruire le monastère. Odile, qui ne s’était aperçue de rien, apprend que le roi l’a remarquée à cause de son regard. Aussitôt, dit la légende, elle s’arrache les yeux, et les fait porter au souverain, qui bouleversé par cet acte, se convertit immédiatement. Un ange se présente alors à Odile et lui remet cette part d’elle même.

Nous repartons vers le Sud le long du mur païen et nous arrêtons au rocher du panorama qui nous en offre une vue magnifique car le soleil est de sortie. Belle vue sur la plaine, Obernai, Ottrot & Bernardswiller. On trouve au bas du rocher le buste de Curt Mündel, 1er président du Club Vosgien qui édita le 1er guide des Vosges.

Nous passons ensuite devant 2 tombes mérovingiennes datant du VIIème siècle puis arrivons à la porte de Barr ou porte Zumstein qui est également un porte à couloir mais plus large, ce qui permettait de laisser des chariots pour les approvisionnements. Nous passons devant la grotte des druides, beau dolmen naturel (encore un lieu mystérieux où l’on peut rencontrer de drôles de créatures à la nuit tombée ...)

Nous terminons la partie Sud en passant devant le rocher du Wachstein qui par ses dimensions (haut 10m larg 3m) devait servir d’observatoire.

Nous voici arrivés au kiosque Jadelot pour un 2ème panorama avec vue sur les 2 châteaux d’Andlau, le haut Koenigsbourg au loin et le point culminant local l’Ungersberg avec ses 901m.

Jadelot (qui construisit le kiosque) était garde général des forêts d’Obernai et mit à jour une ancienne voie romaine secondaire qui partait du pied du Pupurkopf à la vallée de la Bruche. Il trouva également 500 pièces romaines dont on n’a jamais plus entendu parlé depuis la fin du 19ème. Nous avons donc gratté le sol avec nos couteaux, cuillères et fourchettes sans succès et avons continué notre chemin jusqu’au carrefour de la Bloss.

Après une halte au château de Birkenfels, plutôt bien conservé pour une ruine et d’où nous voyons le monastère, nous rejoignons notre parking de départ après une journée bien remplie.

31 participants pour 16km et 500m de dénivelé

Texte : Jean-Pierre Caille
Photos : Michèle & Jean-Pierre

Veuillez consulter le blog lundi 29 janvier. Un changement de date de randonnée pourra intervenir en fonction de l’évolution de la météo.

Vous êtes invités(es) à une randonnée au départ d’Orbey vers le Col du Calvaire.

Itinéraire : Orbey «Le Faing-rue du Lait», Lac Noir, Lac Blanc, Col du Calvaire, Les Immerlins, Surcenord, retour au parking.

• Distance : environ 18km
• Dénivelé : 650 m
• Durée de marche : 6 h environ
• Difficulté : 3/5

• Équipements et vêtements adaptés à la saison, bâtons de randonnée conseillés.

• Arrêt au restaurant «Les Terrasses du Lac Blanc» pour repas tiré du sac. Prendre boissons sur place. Possibilités de commander soupe, dessert, éventuellement plat. Les informations seront données au départ de la randonnée.

Rendez-vous à 8 h 30 au parking Dreyfus de Colmar pour covoiturage : 2,50€

Retour à Colmar vers 17 h 30

Guide : Guy Fleury 06 02 71 20 05

Le mercredi 24 janvier 2024, le Club Vosgien de Colmar vous propose une randonnée

Randonnée, le mercredi 24 janvier 2024, circuit des gardiens du Mont

Une randonnée dynamique permettant d’appréhender l’environnement du Mont Ste Odile en parcourant une grande partie du mur païen et ses vestiges.

Le mercredi 24 janvier 2023, le Club Vosgien de Colmar, vous propose une randonnée des hauteurs d’Ottrot au Mont Ste Odile.

•  Itinéraire : Parking Saegmuhlmaettel (D426) – Château Dreistein – Château Hagelschloss – Porte Koeberlé – Porte Nord – Grotte de l’Etichon – Saufelsen – Sentiers des pèlerins - Mont Ste Odile – Rocher du Panorama – Porte Zumstein -  Grotte des Druides – Kiosque Jadelot – carrefour de la Bloss – Carrefour de la Breimatt – Chäteau de Birkenfels – Retour parking
•  Distance : 17,2 km
•  Dénivelé : 480 m environ
•  Durée de marche : 6h00 environ
•  Difficulté : 3/5

Chaussures, bâtons de randonnées, vêtements adaptés à la saison.

Repas tiré du sac (boissons à acheter sur place) et possibilité de repas au self du Mont Ste Odile (vers 13h00 à la Salle des pèlerins)- Retour à Colmar vers 18h00.

Rendez-vous Place du Capitaine Dreyfus à Colmar. Départ en covoiturage (7€) à 8h30. 

Guide : Jean-Pierre Caille (06 87 74 75 78)

• Itinéraire  Orbey Parking Eglise - Busset -Labaroche Chapelle - Trois Epis -Labaroche Eglise - Le Leman - Orbey 

• Distance :18,5 km

• Dénivelé : 800 m

• Difficulté : 3/5

• Durée de marche : 5h30 

Nous avions prévu au programme 2024, deux séjours en juin et juillet. Le tour du Mont Blanc, en itinérant, ne pourra pas se faire car tous les refuges sont déjà pleins. Nous vous proposons une alternative dans le Vercors aux mêmes dates.

Nous aurons donc les séjours suivants :

•  1 séjour dans le Vercors du 23 au 28 juin 2024
•  1 séjour en Autriche du 29 juillet au 02 Août (aujourd’hui complet) - Organisateur Jean Straumann

– Point de contact JP Caille

Pour les personnes qui ne pourraient pas aller en Autriche, ou qui sont sur liste d’attente, il y a la possibilité de faire le Vercors dont voici les détails :

Séjour du 23 au 28 juin 2024

Plateau du Trièves (20km au sud de Grenoble)
Séjour en gîte (gîte la Margelière)
1⁄2 pension 228 euros le séjour en chambre 4/5 personnes
Pension complète 278 euros
Randonnées alpines 4/5 à 5/5
Effectif prévu 18 personnes soit 2 véhicules
Prévision cout du transport 100 euros

INSCRIPTION EN JANVIER AVEC VERSEMENT DE 100 EUROS DE CAUTION.
Organisateur : Jean SIEGEL 06 75 12 07 18

L’équipe des guides vous souhaite de belles fêtes de fin d’année et vous donne rendez-vous dès le 3 janvier 2024 pour une nouvelle saison de belles randonnées.

Malgré un temps maussade et pluvieux, nous nous sommes retrouvés à 27 courageux randonneurs pour affronter cette météo terne et triste accompagnant notre sortie à travers le vignoble du Hatschbourg et les hauts de Gueberschwihr vers le Schauenberg.

Nous partons de la gare de Herrlisheim dont une villa mérovingienne datant de 662 atteste l'occupation humaine du site au VIIème siècle. En 2020 la population est de 1870 habitants. La commune est traversée par la Lauch et la vieille Thur ou canal des douze moulins. Après un peu plus de 15 min de marche nous arrivons au cimetière juif de Herrlisheim. Au moyen âge une communauté juive est installée à Hattstatt, mais en 1348 les juifs sont brûlés au lieu-dit Judenbrand, puisqu'on les avait rendus responsables de l'épidémie de peste.

En 1375 quelques familles juives se réinstallent et en 1784 les communautés juives de Hattstatt et de Herrlisheim étaient fortes respectivement de 229 et 160 âmes. Ces communautés ont totalement disparu et il n'en subsiste plus que le cimetière, d'environ 800 tombes, commun aux deux villages. Profané le 30 avril 2004, il a été inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques.

Nous prenons ensuite la direction de Hattstatt, village probablement construit sur un ancien site gallo-romain. Au XIIème siècle la famille de Hattstatt s'installe dans le village. Au XIIIème siècle, les biens du village reviennent à l'évêque de Strasbourg. Comme toute la région, le village a beaucoup souffert des pillages et du passage des troupes lors de la guerre de Trente Ans. Ayant une vocation viticole, il est épargné pendant la guerre de 1870/1871 et au cours de la première guerre mondiale, mais il est bombardé par l'artillerie allemande en 1940. D'une superficie de 598 ha, il compte 809 habitants au recensement de 2020.

Nous arrivons à Voegtlinshoffen, l'un des rares sites paléolithiques du Haut-Rhin, situé à 340 m d'altitude. Le bourg appartient au XIIIème siècle à l'évêque de Strasbourg. Après avoir été fief des seigneurs de Schwarzenberg et des nobles von Ehlingen, il est cédé aux Habsbourg qui le donnent en fief aux seigneurs de Hattstatt. A l'extinction de la famille de Hattstatt, en 1585, le bourg passe aux mains des barons de Schauerbourg qui le conserve jusqu'à la Révolution.

Vers midi, nous arrivons au Schauenberg, lieu de pélerinage fondé au XVème siècle. Agrandie en 1680 par les Franciscains de Rouffach, la chapelle fut endommagée lors de la Révolution française puis restaurée à plusieurs reprises. Actuellement le site est géré par les religieuses de la congrégation de Saint-Marc. On y trouve une statue de la Vierge du XVIIème siècle, ainsi qu'un bel autel. Après le déjeuner tiré du sac dans la salle des pélerins, nous quittons le Schauenberg, passons devant le rocher du diable et prenons la direction de Pfaffenheim, village dont l'origine remonte à la période gallo-romaine, voire celte. Plusieurs fois démoli, incendié, saccagé, le village retrouve sa prospérité avec le commerce du vin. Sa population actuelle est de 1457 habitants, la viticulture occupe plus du tiers de la population locale.

De l'ancienne église fortifiée ne subsistent que le choeur et la sacristie. Les énigmatiques entailles que présente le mur extérieur de la sacristie en grès jaune de Rouffach seraient des marques d'aiguisage. Elle a été profondément transformée en 1836 puis en 1893 avec la construction d'un nouvel édifice néogothique, dont le clocher a été endommagé le jour de la libération du village.

Nous traversons le village pour rejoindre les berges de la Lauch et ses flots tumultueux, conséquence de la fonte des neiges sur le massif vosgien, et suivons ce cours d'eau jusqu'à Herrlisheim, terme de la randonnée de ce jour.

Photos : Michèle, Philippe et Murielle

Texte : Jean-Paul

Modification de la randonnée du mercredi 20 décembre

Le départ de la randonnée se fera du village d'Hunawihr (lavoir) et merci à ceux qui rejoindraient directement le point de départ d'avertir Jean-Pierre au 06.87.74.75.78

Randonnée réservée aux personnes qui se sont inscrites auprès de Jean-Pierre Caille, dont les inscriptions sont clôturées.

Nous partirons de RIQUEWIHR – COL de SEELACKER-ST ALEXIS et retour par le HURZELBACH

• Distance de la randonnée : 12 km
• Dénivelé : 370 m
• Durée de marche : 4 h 00 environ
• Difficulté moyenne : 3 sur 5
• Equipements : chaussures et bâtons de randonnée, vêtements adaptés à la saison
• Repas pris en commun au restaurant ST ALEXIS
• Rendez-vous au parking du Capitaine Dreyfus à Colmar pour un départ en covoiturage à 8 h 30.
• Retour à Colmar vers 17 h00

Guide : WISS Pierre : 06-89-37-34-17

• Soit par SMS au 06 87 74 75 78
• Soit par mail à l'adresse jpcaillebtz@gmail.com

Le mercredi 13 décembre prochain, le Club Vosgien de Colmar vous propose une randonnée à travers le vignoble du Hatschbourg vers le pèlerinage de N.D. du Schauenberg.

Itinéraire : Herrlisheim près Colmar - Hattstatt - Voegtlingshoffen - N.D. du Schauenberg - Pfaffenheim - retour vers Herrlisheim par les berges de la Lauch.

Distance : 16 km

Dénivelé : 320 m

Difficulté : 3/5

Durée de la marche : 5 h

Equipement : chaussures de marche et bâtons de randonnée, vêtements adaptés à la saison.

Repas tiré du sac dans la salle des pèlerins du Schauenberg, potage et boissons à prendre sur place.

Retour à Colmar vers 16h30.

Rendez-vous place du Capitaine Dreyfus pour covoiturage, départ à 8h30.

Guide : Jean-Paul Gulmann (06 80 18 78 65)

• Soit par SMS au 06 87 74 75 78
• Soit par mail à l'adresse jpcaillebtz@gmail.com

22 courageux randonneurs m’ont accompagnés ce mercredi 29 novembre au  massif du Brézouard dans le canton de Lapoutroie.

La journée s’annonce belle, ensoleillée (7h d’ensoleillement, assez rare ces jours-ci); grand bleu, et pas de vent, sauf au petit Brézouard. Pas de pluie, de verglas, ni de chute de neige tout au long de cette journée. Très bonne visibilité.

La petite montée au départ d’Aubure donne déjà le ton: plus de neige en comparaison avec ma reconnaissance effectuée le samedi 25 novembre, où les conditions atmosphériques étaient très mauvaises: vent, neige, crachin et brouillard. Bref, pas top. Par contre, ce mercredi 29, une neige non collante, ni givrée ou verglacée, mais  en quantité… 30 cm en moyenne selon les endroits.

C’est un très beau manteau blanc confondu avec le bleu du ciel, une lumière, des paysages magnifiques qui nous attendent tout au long de cette journée.

Nous dépassons la statue de la vierge qui domine Aubure. Regroupement et photos de groupe avant de nous alléger de nos doudounes. En face, les 3 châteaux de Ribeauvillé et le massif du Taennchel. Nous poursuivons notre montée, et continuons sur les crêtes, avec un beau soleil. Le sentier que nous empruntons est non balisé, et le reste jusqu’au pied du Rehberg. Nous atteignons l’abri de « La Pierre des trois Bans »: lieu à cheval entre 3 communes : Aubure, Fréland et Sainte-Marie-aux-Mines. La pierre en question se trouve plus haut, sur le sentier de notre circuit, devant nous. Les crêtes nous dévoilent à droite une magnifique vue sur la vallée de sainte Marie-aux-Mines. Quelques photos et nous dépassons le magnifique plateau du Steinkoepflé. Nous nous dirigeons vers le Rehberg. La montée est laborieuse. La neige freine nos pas. Après la descente,  nous reprenons le balisage: le GR 5 nous mènera aux deux Brézouard, imposant massif forestier qui domine le pays welsche. L’ouverture du chemin sur un sol tout lisse est très physique et me demande pas mal d’énergie, je m’enfonce parfois profondément, heureusement que la neige est poudreuse. C’est dans un silence de cathédrale que nous  nous lançons à l’assaut  du  petit Brézouard (1203 m d’alt.). C’est assez sportif, la pente, mais surtout l’épaisseur de la couche de neige nous demandent beaucoup d’efforts pour avancer et grimper ces  125 m de dénivelé. Cela n’entame en rien notre détermination. Bravo à tous pour le courage et la persévérance. L’arrivée au sommet dévoile un paysage sauvage, mais également une superbe vue panoramique de 360° . Nos efforts n’étaient pas vains. Les sapins croulent sous la neige. Je n’ai jamais vu le Brézouard ainsi. L’orientation de cette crête est-Ouest soumet le sommet aux vents du Nord qui déforment  complètement les branches des quelques sapins restants.

On découvre  au Nord la vallée de Sainte Marie-Aux-Mines, la ville de Saint Dié… et côté sud, toute la plaine d’Alsace. Devant nous, à l’ouest,  le grand Brézouard du haut de ces 1229 m, est le plus septentrional des sommets des Hautes Vosges Cristallines, il protège Aubure des vents d’ouest dominants, ce qui permet à cette commune  de bénéficier d’un microclimat. Il est temps de manger, nous dévalons la pente, direction l’abri. Une demi-heure plus tard, nous voilà repartis cette fois-ci vers le grand Brézouard. La montée est plus courte. La neige, toujours aussi profonde,  ralentit notre rythme, même lors de la descente.  Surtout ne pas continuer tout droit au «  Le Plat »,  et ne pas louper le virage à droite (épingle à cheveu) en direction de la stèle, car les sentiers ne sont plus visibles avec l’épaisseur de la neige.

A l’arrivée en bas au soleil, je décide de rentrer : l’état neigeux, l’heure du coucher du soleil, les efforts fournis …sont des arguments à prendre en considération pour pouvoir continuer la randonnée dans des conditions convenables et garder le moral. C’est important pour le groupe. On fera 15,3 km et 620 m de dénivelé cumulé positif ! On repassera par l’abri de la Pierre des Trois Bans, et à 16h30 c’est l’arrivée au parking.

Cela aura été très physique. Bravo à tous pour l’énergie déployée. La météo était très favorable ! Nous étions chanceux.

Une belle ambiance hivernale, sapin, neige …. et papillotes choco…

Merci à tous pour vos photos : Ida, Philippe, Dominique, Violette et Anna Callulier.

Citation :
Tous les Hommes pensent que le bonheur se trouve au sommet de la montagne. Alors qu’il réside dans la façon de la gravir.  Confucius

Résumé de Nadia