C'était le mercredi 14 février 2024, avec les randonneurs,

Au départ de la randonnée, depuis le parking haut du Parc de Saint Hippolyte, nous étions 37 randonneurs pour un départ de marche de 16,5 km et 600m de dénivelé.

Nous démarrons au sud vers le vallon des moulins où autrefois on fabriquait de l’huile de noix au Muehreben, nous empruntons le sentier qui mène à la tombe de l’Ermite, un peu plus loin nous passons la roche des Fées et avons fait la pause banane, puis c’est reparti jusqu’au lieu-dit du «Schaentzel», ensuite la grimpée du sentier GR 5 des châteaux d’Oedenbourg et Haut-Koenigsbourg qui dominent majestueusement toute la plaine à 755m d’altitude. Impossible de passer à côté de cet emblème, un des monuments les plus visités de la région. Il offre une véritable diversité de sentiers aux paysages remarquables à tous les amoureux de la nature.

Pause repas tiré du sac au château du Haut Koenigsbourg, à côté de la taverne 757 avec météo clémente !

Reprise de la rando, direction du Kreutzweg et passage au château de Kintzheim, volerie des aigles²

Retour dans les vignobles aux fabuleux pinots noir d’Orschwiller et Saint Hippolyte².

Saint Hippolyte, cité fortifiée²

Enchâssée dans son beau vignoble vénérable est réputée depuis toujours pour son pinot noir au pied du Haut Koenigsbourg et son glorieux passé !

Au 8^ème siècle, Fulrad qui est abbé de Saint Denis et conseiller des rois francs, fonde un monastère sur le site et y transfère les reliques de St-Hippolyte. La cité passe au duc de Lorraine dès le 11^ème siècle et se dote d’un rempart en 1316. Elle subit 2 attaques : Celle des Armagnacs en 1445 et celle du sire Géroldseck en 1516. Grâce à la renommée de son vin, la ville est prospère depuis le Moyen-Age.

Son église gothique date du 15 et 16 ème siècle.
 

Kintzheim¹

Perché à 260 m d’altitude, le château de Kintzheim est le fief des fauconniers et des rapaces de la volerie des aigles.

Mentionné en 1270 comme propriété des Rathsamhausen, le château est acheté par la ville de Sélestat à la fin du XVème siècle. Endommagé par la guerre de Trente ans, il est revendu en 1649 à l’ancien bourgmestre de Sélestat qui restaure en partie le Donjon, le Logis et la chapelle. Classé monument historique en 1964, les vestiges abritent aujourd’hui les plus beaux rapaces du monde.

Philippe Rebert