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Dimanche 5 : au Belchen, avec le Schwarzwaldverein de Breisach
C’était le 5 octobre sous un soleil radieux que nos vingt-quatre randonneurs colmariens et ceux de Breisach (trente-deux) sont partis ensemble en direction du Belchen, 1414 m et troisième sommet de la Forêt-Noire.
En remontant la très verte et belle vallée de Wiesental, Konrad, organisateur de la rencontre, a rappelé l’importance économique de l’élevage de montagne, favorisé par les pouvoirs publics et soutenu par des fonds européens.
Nos randonneurs les plus aguerris ont suivi Konrad au départ de Schöneberg pour une longue et sinueuse randonnée de 14 km et 720 m de dénivelé positif.
Le second groupe, guidé par Josef, est parti du Gasthof Multen pour un parcours de 10 km et 360 m de grimpée.
Le massif du Belchen présente les mêmes caractéristiques que nos Ballons vosgiens : forme triangulaire, roches cristallines, végétation rase au sommet, belles hêtraies sur ses flancs, et chaos rocheux en cascade dans la descente vers Neuenweg.
Du sommet, la vue circulaire porte sur la crête de la Forêt-Noire et ses sommets alentours, alors que les Vosges se devinaient au loin, derrière une légère brume.
Précision de nos guides : le Belchen, dont le nom renvoie pour certains aux temps anciens du dieu Celte Belenus, s’inscrit, avec le Ballon d’Alsace et le Belchenflüh suisse, dans un cadran solaire naturel perceptible aux équinoxes.
Le Café Rosenstübchen et ses innombrables tartes et gâteaux a accueilli les deux groupes en fin de randonnée, et c’est Jean-Claude, notre talentueux chauffeur, qui a ramené tout le monde à bon port.
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Samedi 18 : La transhumance
Le temps fut au rendez-vous, les vaches aussi : c’est par un samedi ensoleillé que nous avons pu faire cette sortie dont seul l’itinéraire a été modifié suite à un impondérable de dernière minute qui nous a contraint à monter au Gaschney à pied au lieu d’emprunter le car qui a été stoppé par deux voitures mal garées.
Nous avons néanmoins été à l’heure au rendez-vous avec nos belles ruminantes que nous avons suivies jusqu’à Mulhbach ce qui n’a pas toujours été facile pour certains d’entre nous car la cadence était rapide. Mais Robert et Jean-Pierre ont assuré les arrières en jouant à la perfection leur rôle de serre-files et je les en remercie vivement.
À notre arrivée à Muhlbach, nous nous sommes arrêtés pour déjeuner et admirer d’autres troupeaux qui descendaient au fur et à mesure que l’heure avançait.
Quelques animations liées à cette manifestation nous ont permis de déambuler sous le soleil avant de reprendre le car pour rentrer à Colmar vers 17 h 30.
Texte : Nicole-Noëlle. Photos : Jean-Pierre, voir ci-dessous le diaporama (11 photos)
