Le mercredi 23 avril prochain, le club Vosgien de Colmar propose une randonnée "modérée" dans le cadre pittoresque du Kaiserstuhl septentrional, à travers prairies et forêts avec une vue attrayante sur la plaine du Rhin, les Vosges et la Forêt Noire.

• Itinéraire : Königschaffhausen - Kiechlingsbergen - Katherinaberg - Hauteur d'Almoltern - Endingen- Königschaffhausen
• Distance : 14,400 km
• Dénivelé : 320m
• Equipement : chaussures et bâtons de randonnée, vêtements adaptés à la saison
• Repas tiré du Sac.

Se munir de la carte nationale d'identité ainsi que de la carte Européenne d'assurance maladie.

Inscription par S.M.S au 0680187865 avant mardi 22 avril à midi.

Rendez-vous Place du Capitaine Dreyfus à Colmar pour covoiturage (4.50€), départ à 9 heures.

Guide : Jean-Paul Gulmann

UNE RANDONNEE EN BOUCLE :
Sainte Marie aux Mines, Col de Sainte Marie, chemins des soldats et des abris.

Le mercredi 23 avril 2025, le Club Vosgien de Colmar vous propose une randonnée au départ de Sainte Marie aux Mines.

• Itinéraire : Départ du parking à hauteur du 17 rue du Docteur Muhlenbeck à hauteur du marché couvert, anciennes mines, montée soutenue jusqu’au refuge Robinot, montée au Rocher des chèvres et au château de Faîte puis descente au Col de Ste Marie. Montée raide jusqu’à la Tête du Violu, Chemin historique des soldats, Arbre de la liberté, Chemin historique des abris, retour sentiers le long du champ de la Chatte vers le parking.
• Distance : 20 km
• Dénivelé : 850 m environ
• Durée de marche : 6h30 environ
• Difficulté : 4/5

Equipements recommandés : vêtements adaptés à la saison, chaussures et bâtons de randonnées.

Repas et boisson tirés du sac au col de Sainte Marie.

Rendez-vous le 23/04 pour un départ à 8h30 au parking Dreyfus de Colmar (covoiturage 5€)

Retour à Colmar vers 17H30/18H.

Guide ARP : Guy Fleury (Tél 06 02 71 20 05) - accompagné de Jérôme (Tél 06 23 65 22 88) en formation.

PAS DE MARCHE NORDIQUE

LUNDI PROCHAIN

(LUNDI DE PAQUES)

Départ de la randonnée à Soultzmatt, dans la vallée Noble, en direction d'Orschwihr par le vignoble du Pfingsberg. Après environ une heure de marche nous arrivons à la chapelle St-Wolfgang, puis nous nous dirigeons vers l'église St-Nicolas d'Orschwihr. Cet édifice a été construit entre 1778 et 1782, seule la tour-porte date encore de 1576/1577, date de la reconstruction de cette église en remplacement d'un premier sanctuaire mentionné à Orschwihr datant de 1335.

De là, nous nous dirigeons vers le Bollenberg et sa chapelle Sainte Apollinaire ou chapelle des sorcières. L'endroit était en effet, selon la tradition, un lieu de prédilection pour le sabbat des sorcières de la région. Nous y trouvons trois spécialistes de l'ornithologie observant le vol des rapaces. Nous traversons la réserve naturelle des collines de Rouffach, classée en 2013, elle occupe une surface de 44 hectares et protège l'ensemble des pelouses sèches du piémont vosgien autour du secteur du Bollenberg.

Après la pause repas, par le lieu-dit Wassergarten et le clos du domaine Saint Landelin nous atteignons les hauteurs du Strangenberg et ses anémones pulsatiles. Arrivés à Westhalten nous empruntons le sentier panoramique en direction de Soultzmatt après environ 5 heures de marche.

15 participants - distance de la randonnée : 15,450 km - dénivelé : 328m.

Photos : Sylvie et Patrice.

texte : Jean-Paul

C’est avec une belle météo printanière que 27 randonneurs ont participé à la randonnée proposée : Col du Wettstein : Altitude 882m 

A côté du parking se trouve la nécropole nationale où reposent 3 538 soldats français de la 1ère guerre mondiale. 

La WEISS y prend sa source pour descendre vers Orbey.

Nous prenons la montée du GR 532 direction LAC DU FORLET : altitude 1 061 m – superficie 2,8 hectares. Il est niché au cœur de son cirque glacière. C’est le lac le plus élevé de tous les lacs vosgiens.
Se dit FORLENWEIER en alsacien – lac des truites - FOEHRLE en allemand (qui signifie entouré de petits pins.
BARRAGE du FORLET est un ouvrage qui a été construit dans les années 1835 à 1837 et conforté en 1890. Profondeur = 11 mètres, épaisseur = 10 m, longueur = 130 m.

Après une petite pause nous entamons une raide montée jusqu’au
GAZON DU FAING : altitude 1 300m.

C’est un sommet granitique du massif des Vosges situé à côté du gazon de faîte. Le panorama est exceptionnel sur le GR 5. La réserve naturelle du Tanet/gazon du Faing assure sur 505 hectares la protection de hautes chaumes, de tourbières et d’autres richesses de la nature. Il surplombe la combe du Valtin sur le versant Lorrain (les anciens pâturages) et la vallée de Soultzeren sur le versant Alsacien.

Les 2 vallées sont formées d’anciens cirques glacières.

Pour la pause repas, nous descendons vers le chalet ERICHSON.

Reprise digestive pour la descente vers LAC VERT ou LAC de SOULTZEREN – altitude 1 053 m – superficie 7,2 hectares.

Nous contournons le lac vert et pour le retour, nous nous engageons dans la forêt communale de Soultzeren jusqu’au parking du Wettstein, après 18 km de marche.

Texte : Philippe 
Photos : Nadine 

• Itinéraire  :  Metzeral -Steinberg - Petit Ballon - Rothenbrunnen - Col Hilsenfirst - Sondernach - Metzeral
• Distance : 19 km
• Dénivelé : 900 m
• Durée de marche : 6 h 30
• Difficulté : 3/5 
• Equipements adaptés à la saison
• Repas tiré du sac
  Rendez vous au parking Dreyfus pour un départ en covoiturage à 8 h 30 (3 euros) -  Retour à Colmar pour 17h 30
  
  Guide Jean Straumann - 07 55 63 63 52 

Mercredi 16 avril, le Club Vosgien de Colmar propose au groupe des Seniors une randonnée printanière au Kaiserstuhl, par vignoble et forêt, de Königschaffhausen à Endingen, ville historique du nord du Kaiserstuhl.  

Durée de la marche : 3 h, distance environ 8 km,
Dénivelé positif cumulé 230 m, niveau 2/5.
Equipement : chaussures et bâtons de randonnée. Se munir de la carte européenne d’assurance maladie. 
Départ du car : 13 h au garage Kunegel, avec arrêts place St. Joseph et à la gare ;
Retour à 18 h à la gare d’Endingen.
Les inscriptions (14 €) ont lieu à l’agence LK Tours, passage St. Martin à Colmar, jeudi 10 avril de 14 h à 15 h.
Les accompagnateurs : Jean-Paul Gulmann, Christiane, Marie-Odile, et Berthe. 

🌐 Inscription en ligne 🙂

Le bus nous amène sur la route des 5 châteaux déjà à une belle altitude, nous permettant de randonner sans trop de dénivelé.
Nous empruntons un sentier serpentant dans le massif forestier du Hohlandsbourg qui se situe sur du granit, une roche à cristaux qui constitue la majeure partie de la croûte terrestre des continents.
Les reliefs que nous apercevons alentours, résultent de l'érosion en boule qui caractérise cette roche. Nous passons au pied du Rocher Turenne. Cette curieuse élévation de blocs rocheux s'appelait autrefois HEXEFELSE le Rocher des Sorcières. Au sommet, on peut voir l'inscription "TURENNE 1675". Elle évoque le passage du maréchal Turenne qui battit les troupes impériales à Turckheim le 5 janvier 1675.
Cette victoire fut une étape importante de la conquête de l'Alsace par les troupes de Louis XIV. Turenne se serait-il arrêté sur ce site qui le commémore ?

Nous poursuivons notre chemin sur des sentiers nous obligeant à progresser en file indienne. Petit arrêt à la fontaine de la Dame Blanche. Il s'agit d'un petit filet d'eau capté dans une fontaine maçonnée. Puis direction le Pflixbourg situé à 454 m qui domine l'entrée de la vallée de Munster. Nous contournerons ce promontoire sur un sentier étroit.
Le site du Pflixbourg a été occupé très tôt, peut-être depuis l'âge du Bronze, peut-être réoccupé au 13ᵉ siècle.
Trois heures de marche en forêt à l'abri de la bise fraîche que nous connaissons depuis quelques jours.

Merci à nos deux guides pour cette belle balade.

51 participants - 8 km - dénivelé +66 m et -412 m.

Texte et photos : Suzy

Le Club vosgien de Colmar vous propose, le  mercredi 9 avril prochain, une 2ème randonnée "modérée" à travers le vignoble et les collines sous-vosgiennes du Bollenberg et du Strangenbach.

• Itinéraire : Soultzmatt - Orschwihr - chapelle du Bollenberg - Strangenberg - Westalten - Soultzmatt
• Distance : 14km500
• Dénoivelé : 350m
• Durée de marche : 5h environ
• Difficulté : 3/5
• Repas tiré du sac
• Equipement : Vêtements adaptés à la saison, chaussures et bâtons de randonnées.
• Inscription pour randonnée par S.M.S. au 0680187865 au plus tard le mardi 8 avril à midi.

Rendez-vous Place du Capitaine Dreyfus à Colmar pour covoiturage (3€) et départ à 9h..

Guide : Jean-Paul Gulmann (0680187865)

En avril ne te découvre pas d’un fil… l’adage ne s’est que partiellement avéré correct en ce petit matin. Certes la bise, par moment, nous entourait de fraiches turbulences mais le plus souvent un radieux soleil échauffait nos trente et neuf marcheurs sur les pentes, raides parfois, du Vieil Armand.

De très belles échappées vers la plaine d’Alsace ont émaillé notre chemin vers le faîte de cette montagne sacrée. La cantine Zeller, au mitan de notre effort, nous a proposé ses tables et ses bancs pour notre pause bienvenue de la matinée avant la plongée dans l’histoire tragique des lieux en surplomb. Faible oxymore au regard de l’Histoire.

Plus d’un siècle a permis à la nature de poser, partiellement, un voile pudique sur ces lieux où l’inconséquence de l’âme humaine a conduit à des évènements qu’aucune horde de bêtes sauvages ne songerait à mettre en scène. Pour sauver de l’oubli les dernières traces de cette année de feu 1915, des volontaires, dont le Club Vosgien du Hartmannswillerkopf, investissent temps et sueur dans les galeries et les abris témoins des douleurs d’une jeunesse qui ne voulait que reprendre ses activités dans les champs et les ateliers et ne pas mourir dans le froid et la boue de cette montagne de cauchemar.

Le beau soleil de ce début de printemps rend difficile la représentation de l’enfer qui s’est abattu ici il y a précisément cent dix ans. Un enfer dont les sources sont complexes et intriquées.

L’empire russe, étendu au-delà de l’Ukraine et de la Biélorussie, sortant de sa léthargie ancestrale et lorgnant vers la modernité, s’arme à grande vitesse et cherche à se protéger de l’ouest tout en lorgnant vers la maitrise de la sortie de la mer Noire où les Dardanelles et le Bosphore sont des obstacles non contrôlés. L’empire Allemand, fraichement sorti des limbes sur les fonts baptismaux du traité de Versailles, est une puissance jeune et dynamique qui se sent oppressée par la triple entente qui l’enserre à l’est et à l’ouest. Le manque d’empire colonial pèse par ailleurs sur son commerce tant par le manque de sources de matières premières que par le déficit de débouchés commerciaux. L’empire Austro-Hongrois, cendres du prestigieux Saint Empire Romain Germanique, ensemble vieillissant, chanté par Stefan Zweig et administré par un empereur incapable de tourner la page, subit ses voisins, amis et ennemis, qui l’entourent et se débat avec un ensemble complexe et incandescent de voisins sur ses marches sud. Marches sud, Balkans jamais en paix, toujours disposés à la rébellion, cette myriade de petits états ambitieux, belliqueux composent un brasier jamais éteint, mélange de slaves orthodoxes, d’orientaux musulmans, de catholiques ancestraux, de protestants et au centre des influences des empires. Pour compléter cette carte européenne explosive, les empires coloniaux anglais et français tentent de réguler les antagonismes tout en souhaitant, eux aussi, une clarification continentale. Et pourtant en ce début de siècle, l’économie est plutôt florissante, les progrès scientifiques et techniques sont majeurs et la richesse est significative bien que concentrée sur une élite. 

Il a suffi d’une petite étincelle un jour de juin 1914. Il a suffi d’un jeune serbe endoctriné, Gavrilo Princip, dans une rue de Sarajevo en Bosnie Herzégovine. Il a suffi d’un futur empereur, François Ferdinand croisant la ligne de mire du pistolet de Gavrilo en ce 28 juin. Oui, cela a suffi pour lâcher des hordes d’humains les uns sur les autres.

Cette balle de Sarajevo aura été la mère de toutes les autres échangées pendant 4 ans sur tous les champs d’horreurs mondiaux. Le Vieil Armand tient une bonne place dans la liste sanglante des conséquences inhumaines d’une organisation européenne instable.

La nécropole nationale du Hartmannswillerkopf et ses 1640 tombes de jeunes hommes n’est qu’une faible marque de l’empreinte des millions de morts du premier conflit mondial mais il doit nous inciter à la prudence pour l’avenir. Souvent des causes comparables peuvent aboutir à des conséquences semblables.

Après la visite de ces lieux de mémoire nous sommes repartis sur notre beau GR5, paisible, ensoleillé et plein de promesses printanières. Le château du Freundstein, la chapelle Sicurani et l’abri Baratin ont jalonné notre descente vers la vallée. 

PS : pour ceux qui veulent approfondir les sources du conflit, je recommande la lecture d’un livre de Christopher Clark, Les somnambules chez Flammarion paru en 2012.

Guide et texte : Patrick

Photos : Michèle, Martine, Jean