• Itinéraire - Mittlach - Kerbholz -Kastelberg - Firstmiss - Rainkopf - Rothenbachkopf - Batteriekopf - FA Steinwassen - Mittlach
• Distance : 18 km
• Dénivelé : 985 m
• Difficulté : 3/5
• Durée de marche : 6h00
• Equipements adaptés à la saison
• Repas tiré du sac 

Une trentaine de personnes ont participé à la randonnée/découverte Gueberschwihr/Marbach qui s’est déroulée sous le soleil éclatant d’une belle journée de printemps.

Nous nous sommes retrouvés sur la place de la mairie de Gueberschwihr et avons démarré cette randonnée en grimpant l’imposante montée de la rue des Mouches afin d’atteindre la forêt. Puis ce fut un cheminement fort agréable dans les sous-bois tout en longeant les anciennes carrières de grès. Cela a été l’occasion pour Christophe Weck, l’un de nos guides, de donner des précisions sur l’exploitation et l’importance économique de l’extraction du grès pour le village. A plusieurs reprises, nous avons pu aussi admirer différents points de vue.

Aux abords de Marbach, nous avons contourné le mur d’enceinte de l’abbaye par le nord pour atteindre la porte d’entrée principale. Le moment de découvrir l’abbaye et ses vestiges dont le narthex, l’ensemble de la propriété mais aussi la superbe vue sur la plaine d’Alsace.

Notre second guide, Vincent Urbain, nous a alors raconté, avec moult détails et anecdotes, l’histoire de l’abbaye.  Avant la révolution, c’était une riche et belle abbaye. Une des plus belles d’Alsace !

Malheureusement, il ne reste plus que le narthex, bâtiment hautement symbolique puisque, c’était le lieu où se retrouvaient les non baptisés et les moins nantis. Ivres de colère et d’injustice et avec leur envie de revanche, les révolutionnaires sont passés par là et ont participé à la destruction du reste des bâtiments dont les pierres ont été dispersées dans les villages alentour. Mais, aujourd’hui, le narthex, devenu lieu culturel, abrite le festival de musique de Marbach et accueille, chaque été, artistes talentueux et publics avertis ou néophytes. Une façon, entre autres, pour l’abbaye, de continuer à exister et à se développer.

Après avoir goûté le jus de pomme de l’abbaye, assis dans l’herbe, nous avons alors pris notre repas tiré du sac. Moment de sustentation, de détente et de relaxation, mais il fallut, à travers les vignes, reprendre notre descente vers Gueberschwihr que nous avons ensuite exploré en présence et avec les commentaires détaillés et précis de Christophe.

D’origines anciennes, le village a longtemps été sous domination ecclésiastique avec l’un de ses plus beaux bâtiments qu’est l’église Saint-Pantaléon mais n’oublions pas non plus ses belles maisons à colombages, ses porches richement décorés, ses arrière-cours charmantes mais aussi ses enseignes décoratives exceptionnelles. Un village à découvrir lors de la journée du patrimoine !

Cette belle journée s’est ensuite terminée par une dégustation de vin d’alsace (avec modération) chez un viticulteur local.

Un grand merci à Patrick Meyer, notre guide du Club Vosgien, de nous avoir guidé lors de cette belle journée.

Et mille mercis à Vincent et Christophe pour leurs explications, leur disponibilité et leur gentillesse.

 Monique Juliot

Au départ d'Oberrotweil, notre groupe de 25  personnes est parti sur les sentiers du Kaiserstuhl.

 

Cette randonnée printanière nous a permis de passer par la chapelle Sainte Catherine et les prairies sèches du Badberg, où fleurissaient des anémones et les premières orchidées. 

 

17 km, 600 m dénivelé et 25 personnes au total. 

Le mercredi 21 mai  prochain, le club Vosgien de Colmar propose une randonnée "modérée" au départ de Wintzfelden. 

• Itinéraire : Wintzfelden, Schwartzenheim, col du Bannstein, Val du Pâtre, Grossfels, Langenstein, Wintzfelden.
• Distance : 13,5 km 
• Dénivelé : 300 m 
• Equipement : chaussures et bâtons de randonnée, vêtements adaptés à la saison 
• Repas et boisson tirés du sac. 

Inscription par S.M.S au 07 68 96 14 60 avant mardi 20 mai à midi en précisant si vous pouvez participer au covoiturage avec votre véhicule. 

Rendez-vous Place du Capitaine Dreyfus à Colmar pour covoiturage (3€), départ à 9 heures. Retour prévu à Colmar vers 17h00. 

Guides : Sylvie , Jean-Paul , Christiane

Ce 7 mai 2025, au départ de Guebwiller, sous un ciel gris, 22 randonneuses et randonneurs décidaient de s’aventurer dans la forêt de l’Axwald.

Sans attendre, le groupe aiguillonné par un vent glacial, se lançe à l’assaut de la forêt.

Après avoir longé la nécropole où repose plus de 11 000 militaires, nous nous engageons dans la forêt en empruntant le riche sentier forestier de l’axwald . Chênes rouges en alignement, lierres, hêtres, mélèzes, pins sylvestres et autres essences nous accompagnent dans notre progression. La forêt d’une superficie de 580 ha est splendide en ce matin de printemps et nous atteignons sans trop d’effort le Bilstoecklé, petitcol reliant les vallées de la Lauch et de Rimbach.
Après une pause, nous poursuivons à travers les arbres, pour arriver au point de vue du Fuchsfelsen puis au rocher du Dietrichstein sous lequel selon la légende, repose le corps de Wolfdietrich et de ses compagnons d’armes.

Bientôt poursuivant notre marche nous arrivons au Nez de Soultz, qui nous offre sous le soleil une vue imprenable sur Guebwiller l’entrée du Val Fleuri et au loin la Forêt Noire.

Reprenant notre chemin nous progressons vers le Bilstoecklé par le versant sud que nous atteignons pour une pause méridienne bien méritée.

Reposés et repus, nous reprenons les bâtons en direction du château du Hugstein via le col de Peternit (domaine de St Pierre) , grand carrefour de chemins et frontière de l’ancienne principauté de Murbach.

Après une longue descente le château s’offre enfin à notre vue.
Perchée sur une hauteur de 389m, à cheval sur les bans de Buhl et Guebwiller, le Hugstein domine le Florival.

Erigée au 13ème siècle par les abbés de Murbach cette forteresse unique dans l’arrondissement de Guebwiller défendait à l’époque le couvent de Murbach, ses terres et la bourgade de Guebwiller.

Puis c’est le retour vers la ville, où nous découvrons en cheminant vers notre point de départ une partie de la richesse patrimoniale culturelle et artistique de cette ville.

Sylvie

• Distance : 17 km
• Dénivelé : 1000 m
• Durée de marche : 5 h30
• Difficulté : 3/5 
• Repas tiré du sac. Possibilité de restauration rapide au self du Col du Ballon

Départ à 8h30 en covoiturage parking Dreyfus (4 euros)

Guide : René Schmitt

Vous êtes invités à une randonnée au départ de Rochesson à Vagney dans la vallée du Bouchot, dans le département des Vosges. Plusieurs parcours vous sont proposés :
Itinéraire : Rochesson, la Cascade du Bouchot, Vagney et retour par Sapois à la Cascade du Bouchot.

La matinée : 

• Parcours N°1 : Rochesson, Cascade du Bouchot, Balcon du Mettey, Pain de Sucre, Roche du Mettey, Vagney : 7,6 Km, Dénivelé (Dv) + 223M ; Dv – 358M
• Parcours N°2 : Rochesson, Cascade du Bouchot, contournement du massif du Mettey par le sud, Vagney : 7.3Km, Dénivelé (Dv) + 122M ; Dv –257M.

L’après-midi :

• Parcours N°3 : Vagney, étang des sangsues, Balcons du Hazelle, Sapois, Cascade du Bouchot : 6,9 Km, Dénivelé (Dv) + 268M ; Dv – 190M
• Parcours N°4 : Vagney, Chemin des Savoyards, Sapois, Cascade du Bouchot : 6,2Km, Dénivelé (Dv) + 170M ; Dv – 94M

Equipement : chaussures et bâtons de randonnée, vêtements adaptés à la saison.
Départ du car : 8 h au garage Kunegel, avec arrêts à la gare et place St-Joseph.
Retour en Alsace :  arrivée à Colmar vers 18H30.
Les inscriptions auront lieu à l’agence LK Tours, passage St-Martin à Colmar, exceptionnellement vendredi 9 mai 2025, de 10 h à 11 h (ou en ligne).  
Le prix de la sortie est de 43,00 € (transport et repas). 
Guides : Guy, Christiane, Jean Paul
 

🌐 Inscription en ligne 🙂

Au départ du haut Fréland devant l’usine Seral, les 51 randonneurs seniors débutent cette randonnée par un sentier entre forêts et prairies par un magnifique soleil. Ce village d’agriculture, avec production de lait, fromage, miel, situé à 350 m d’altitude directement sous le Brézouard qui culmine à 1220 m est tout en longueur suivant le cours d’eau l’Ur. Mais l’habitat est dispersé en de multiples lieux dits, une cinquantaine comme La Combe, La Verse, La Ravanne, La Chaude Côte …. on y compte 1411 habitants au total.
Nous apercevons la chapelle Saint Thiébaut et en fond le col de Fréland à 831 m juste avant Aubure.
Le blason de la commune est un arbre et 2 étoiles, l’arbre symbole de la richesse, la production et le travail du bois, qui encore aujourd’hui est la principale richesse du village, on y trouve d’ailleurs une des dernières scieries de la région. Les 2 étoiles symbolisent le minerai d’argent provenant des mines de Sainte-Marie-aux-Mines et fondu à Fréland à partir de 1540, grâce aux charbon de bois provenant de ses forêts. Il existe d’ailleurs une rue de La Fonderie où débute un Sentier des Muletiers récemment réhabilité que les mules chargées du minerai transportaient jusqu’aux haut fourneaux de Fréland.
Nous arrivons au col de Chamont avec vue sur Lapoutroie, la Tour du Faudé, le col du Wettstein,  le Pays Welche qui regroupe 5 communes : Le Bonhomme, Lapoutroie, Orbey, Labaroche et Fréland ! Linguistiquement ce pays représente le prolongement du lorrain romain en Alsace, appelé le Welche, encore parlé aujourd’hui par des anciens ! On ne parle donc pas alsacien dans cette région !
Fréland provient du mot allemand Freiland c’est a dire Terre Libre. En effet les 1ers habitants, les charbonniers qui fournissaient le charbon de bois pour les hauts fourneaux pour couler le minerai d’argent, n’étaient pas soumis à l’impôt de l’époque, d’où Terre Libre !
Retour au parking après cette randonnée de 8,5 km et 250 m de dénivelé.
Texte de Véronique.
Photos de Christiane et Jocelyne.
 

Le Club Vosgien de Colmar vous invite les 27 et 28 mai, à une randonnée autour de la Petite vallée de Munster.

• Itinéraire : Ampfersbach – Gaschney – Wormspel – Trois Fours – Tanet par le Hirschsteine – Col du Wettstein -  Ampfersbach.

• Distance : 36 km
• Dénivelé : 1660 m
• Durée de la marche : 12h30
• Difficulté : 4/5
• Repas tiré du sac les midis.
• Nuitée Refuge CAF 55 euros ½ pension hors boissons.
• Inscription obligatoire avant le 15 mai : 10 euros.
• Nombre de places réservées pour 8 personnes.
• Couchage sac à viande.

RDV au parking Dreyfus à 8h30 pour les personnes qui n’ont pas de moyen de déplacement et désirant être covoiturées (2,50 euros).

Le guide : Jean SIEGEL -0675120718

Sortie à contre-emploi pour le guide de ce jour qui sera probablement voué aux gémonies. Un mécréant assumé obligé de parcourir le chemin des chapelles !!!

Nonobstant cette incongruité, et en connaissance probable de cause, trente-six pèlerins étaient présents, dès tierce sonné, au pied de l’église du Dompeter aux abords du beau village d’Avolsheim, prêts à surveiller leur accompagnateur.

Quelles que soient nos convictions, il faut bien admettre que notre civilisation a été pétrie par la révolution chrétienne. Les collines que nous avons parcourues tout au long de notre pérégrination gardent les traces anciennes de cette proto-chrétienté alsacienne. Dès le départ,
le Dompeter, joyau roman unique dans la région, magnifique édifice de calme, de sobriété et d’équilibre invite, depuis plus d’un millénaire, le passant à revenir à l’essentiel. Consacré par Léon, notre pape alsacien en 1049, le domus pétri pointait déjà sa flèche vers le ciel au 7ème
siècle.

Quelques encablures plus loin, le centre d’Avolsheim nous accueille avec deux autres merveilles. La petite chapelle trétraconque Saint Ulrich, nous dévoile ses quatre lobes richement décorés à fresque et orientés aux quatre points cardinaux. Son clocher octogonal garde des
traces de l’architecture religieuse carolingienne que l’on trouve également à Prague ou à Cracovie.

L’église saint Materne, beaucoup plus récente, construite en 1911, en style néo roman semble avoir fourni des efforts surhumains pour ne pas déparer devant son illustre aïeule. Efforts hautement méritoires et couronnés de succès, les proportions et les décors de la nef sont
remarquables.

Après ce début de journée, empreint d’architecture spirituelle, nous nous autorisons un bref intermède pour admirer le confluent de la Mossig et de la Bruche ainsi que le barrage établi sur la dernière. Ce barrage a pour vocation de réguler le canal de la Bruche qui démarre à cet endroit. Il a été creusé par Vauban en 1682 pour acheminer le grès de Soultz vers Strasbourg où il a servi à l’édification des remparts de la ville.

De retour sur notre chemin mystique, nous croisons un ancien temple dédié à Bacchus situé à l’orée du vignoble. Après avoir été détruit par les villageois puis habité par une hydre à trois têtes, Dyonisius ou Denis, premier évêque de Paris prend possession des lieux et fait ériger une chapelle sur les décombres de l’antre bacchique.
Bacchus ne pouvait que nous conduire aux sources du plaisir profane ! c’est ainsi que nous gravissons la pente abrupte de l’Altenberg ou coule en automne le Riesling Grand Cru dont nous nous mettons à rêver dans l’effort de l’ascension.

Pas de nectar fermenté au faîte de l’Altenberg mais un Christ un peu kitsch dans sa dorure agressive. Le riesling peut murir en paix aux pieds de ce brillant protecteur.

Nous prenons notre déjeuner à l’ombre des tilleuls de l’ancien village d’Altbronn, disparu depuis le 14ème siècle, probablement pillé puis incendié par les soudards désœuvrés d’une quelconque milice démobilisée. Ne reste du village qu’un très beau sanctuaire construit à la fin du 16ème siècle par les jésuites de Molsheim et dédié à Marie, Notre Dame de la Miséricorde de son plein pédigré.

Restaurés, abreuvés nous reprenons nos bâtons de pèlerins vers Ergersheim puis Ernolsheim sur Bruche non sans avoir honoré la petite mais fraiche chapelle dédiée à Michel et, elle aussi, seul vestige du village disparu de Rimmlenheim.

Presque au bout de notre périple, nous croisons une dernière chapelle dénommée, saint Armuth. Construite à l’emplacement de l’ancien gibet de Dachstein, elle est l’œuvre du forgeron du village, injustement condamné à mort pour un crime qu’il n’a pas commis mais sauvé de la
corde à l’ultime moment par le véritable assassin pris de remord. Aucun prénom Armuth ne se trouvant dans le répertoire des saints, il s’agit probablement d’une déformation de Armut désignant la pauvreté en Allemand.
 

Quelques centaines de mètres plus loin, nous retrouvons nos véhicules bien alignés après cette journée de soleil. Les prairies bordants notre chemin nous ont ravi par les couleurs et les fragrances printanières.
La nature a étalé tous ses charmes pour notre bonheur. Mais que serait cette nature sans les traces que les Hommes y ont semées tout au long de l’Histoire ? Serions-nous d’ailleurs en train d’y songer ?
 

Guide et texte : Patrick
Photos : Michèle