Cette sortie combine promenade et visite culturelle. Elle est préparée par Danelle
Desmoulins et Jean Deubel.
Le dimanche 5 mai, à 8 h
30, devant la gare de Colmar, le car emmènera les participants sur les hauteurs de Senones.
La matinée sera consacrée à une promenade en forêt avec pour objectif principal la Roche Mère-Henry, un belvédère dominant la vallée du Rabodeau et la ville de Senones ; à ce promontoire est accolé un abri de commandement sommital utilisé par les Allemands
durant la guerre de 14-18.
Depuis le parking, en suivant le sentier marqué d'un triangle rouge, il faut une heure au maximum pour atteindre la Roche Mère-Henry, qui fut dès l'époque
romaine un lieu d'observation et de célébration.
Le sentier est en pente régulière, sans difficultés ; il passe par le col des Quatre-Bancs. Au cours de la progression, on peut observer des abris militaires
construits par les Allemands.
Les personnes les plus alertes pourront découvrir d'autres traces de la premiière guerre mondiale, en poursuivant en direction de la chapelle de Malfosse ;
passant par le Mont-Pelé où des abris sont encore visibles puis la Croix du Pelé, elles pourront plus loin admirer la
stèle bas-relief provenant de l'ancien cimetière désaffecté du 363e R.I. ainsi que le monument Sartorio.
Senones a été la capitale de la principauté de Salm, un état souverain de
100 km2, qui resta indépendant jusqu'en 1793 ; à cette époque, les habitants demandèrent leur rattachement à la France.
La ville possède encore quelques constructions princières, châteaux et hôtels particuliers.
C'est en 1744 que Voltaire, attiré par la réputation du bénédictin Dom Calmet, fit un séjour d'un mois
à l'abbaye.
En 1806, fut installée la première filatre mécanique de coton.
En août 1914 Senones fut occupée par les Allemands qui incendièrent vingt-huit maisons et fusillèrent dix-neuf civils.
En octobre 1944, suite aux actions de la Résistance, très active dans le secteur, les nazis déportèrent 354 hommes ; 245 périrent dans les camps de concentration.