Les annonces météorologiques du 9 novembre étaient peu encourageantes. Nous pensions «recevoir une ondée» qui durerait la journée !! Ces annonces n’ont pas découragé 15 valeureux randonneurs ! En réalité, c’est sur le chemin du retour que nous avons été rattrapés par la pluie.
Nous sommes partis de Ribeauvillé, connue entre autre, pour la fête des ménétriers le premier week-end de septembre. Un ménétrier désigne, sous l'Ancien régime, un joueur de musique instrumentale travaillant essentiellement pour des occasions profanes. Il est dit aussi "joueur d'instruments" (violon, flûte, hautbois, vielle, trompette, saqueboute (ancêtre du trombone).
À Paris, la plupart d'entre eux fait partie d'une corporation ancienne, dite "corporation Saint-Julien des Ménétriers", créée en 1321. Cette corporation possède son hôpital et sa chapelle Saint Julien des Ménétriers. Au Moyen Âge, on emploie plutôt le terme de ménestrel.
Nous nous sommes dirigés vers les trois châteaux, jusqu’au Haut Ribeaupierre, le moins fréquenté des trois. Le Haut Ribeaupierre a été construit sur l’emplacement d’un ancien oppidum romain, c’est le nom donné par les Romains à un lieu de refuge public, caractéristique de la civilisation celtique, dont les défenses naturelles ont été renforcées par des travaux collectifs mais son plan d’ensemble daterait du XIIe siècle.
L’étape tant attendue se situait au Schelmenkopf où nous attendaient avec le sourire dans une salle chauffée deux charmantes dames du Club Vosgien de Ribeauvillé. Nous avons tous dégusté une excellente tarte aux pommes et autres boissons. Merci à ces dames et au Club de Ribo ! Nous n’avons pas regretté le barbecue prévu qui avait été annulé.
L’étape de l’après-midi n’était qu’une formalité pour l’équipe de «grands marcheurs» que nous étions !!
Merci à tous les participants à cette journée pour avoir «joué le jeu» !!
Texte : Guy ; photos : Jean et Guy.