C’était mercredi 4 décembre 2024, avec les randonneurs, de Walbach aux Trois Epis

Le mois de novembre nous réserve parfois de bonnes surprises au niveau météorologique, sachons les apprécier. Au départ de la randonnée à Walbach, nous pouvons admirer la neige sur les sommets des Vosges, un soleil perçant et une légère brume en fond de vallée ; un véritable beau temps de saison !! Les quelques degrés de température manquants ont vite été comblés par la chaleur produite des 28 participants à cette sortie.

Walbach est une cité du Val Saint-Grégoire peuplée de Walbachoises et Walbachois et intégrée à l’agglomération de Colmar. Sa population est légèrement inférieure à 1000 habitants.

L’habitat est très coquet avec d’anciennes demeures auxquelles se sont ajoutées de nouvelles constructions. Un beau château du XIVème siècle (exploitation agricole) ancienne propriété des Guirsberg se dresse majestueusement au milieu des prairies. Le Château de Walbach date en grande partie du XIIe siècle. C’est une belle bâtisse à haut pignon avec des murs épais et massifs, dont les habitants actuels ont su donner une nouvelle vie au-delà d’un simple édifice de musée. On trouve également, dans l’église, de merveilleux Orgues Silbermann, en bois construit par Jean André Silbermann en 1771 pour les dominicaines du couvent Engelporten de Guebwiller.

Cette commune «respire» la bonne santé dans un environnement paisible de vignobles au piémont du massif des deux Hohnack.

Nous quittons Walbach et, après une heure et demie de marche, nous atteignons La Croix de Wihr. Le nom de la Croix de Wihr a pour origine la croix placée en 1811 et donc bien avant les événements militaires qui s'y sont passés au début de la guerre 14-18. Le 19 août 1914 au matin, les Français savent qu’ils ne sont plus très loin de Colmar ! L'Allemagne vient de déclarer la guerre à la France le 3 août 1914. Le monument érigé à la Croix de Wihr en 1922 nous rappelle aujourd’hui cet évènement du début de la guerre 14-18. En cinq heures de bataille entre le 152e RI, qui gagnera par la suite le nom de Diables Rouges, au corps à corps, à la baïonnette et un régiment de Landwehr Bavarois, celle-ci se solda par 300 morts côté Allemand et 21 côté Français. Un vrai guet-apens !

Après avoir (re)découvert les sentiers et les chemins des Evaux, nous arrivons aux Trois Epis chez les Pères rédemptoristes, dans une salle chauffée pour nous ressourcer, et ensuite nous diriger sur le chemin du retour en passant par Obschel et Zimmerbach.

Cette journée nous a permis de passer des moments agréables et de sourire. C’est la définition du bonheur !

Texte : Guy ; photos : Philippe