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L'actualité du club vosgien de Colmar

C’était le 7 juin 2023, de Longemer à La Tête de Grouvelin, avec les randonneurs

Publié le 10 Juin 2023 par Club vosgien Colmar in Randonneurs

Pour accueillir les 26 participants à cette journée, le choix a été de mettre à l’honneur le roi de la forêt vosgienne «le sapin» par l’œuvre ci-dessous d’un poète vosgien Eugène MATHIS, lauréat de l'Académie française intitulée : LA FORÊT vosgienne. Coïncidence sur le parcours ? un magnifique sapin géant pectiné de deux siècles environ et de plus de cinquante mètres se dressait au bord du sentier.

Le parcours a permis de re-découvrir trois lacs : Longemer alimenté par la Vologne, les lacs (tourbières) de Lispach et de la Ténine alimentés par le Chajoux affluent de la Moselotte.

Autre découverte entre la Tête de Grouvelin et Grouvelin : Une salle d’exposition à ciel ouvert

Depuis quelques jours, le photographe Julien Marx propose une exposition originale composée de quatorze grands clichés accrochés aux arbres qui bordent ce secteur. Les skieurs qui fréquenteront la station de la Mauselaine à Gérardmer pourront découvrir quatorze photographies géantes accrochées dans les arbres qui dominent les pistes. Nous avons descendu la piste, non pas «tout schuss», mais en nous arrêtant aux quatorze stations !

Cette journée a été pleine de variétés : paysage, flore, sentiers, centre d’entrainement aux tirs des biathlonien(ne)s, chemins et informations.

Texte: Guy
Photos : Michèle, Philippe et Guy

Extrait du poème d’Eugène MATHIS

AU SAPIN DES VOSGES,

Ô fier sapin, vivant emblème

De l'âpre nature où tu vis,

Par tant de liens comme moi-même

Tenant au sol de ce pays,

Pour cette parenté, je t'aime

Doux ombrage de mon logis.

Planté dans le rocher aride,

Ton fût qui s'élance d'un trait,

Droit comme un i, sans une ride,

Vers le ciel froid de nos sommets,

Porte dans l'immensité vide

La chanson large des forêts.

Au gré de toutes les saisons,

Imprime sa marque profonde

Dans l'aspect de tes frondaisons.

Au printemps le bleu de ta cime

Se mêle avec celui des cieux ;

Mais l'été vient ; elle s'imprime

Du vert des lacs silencieux ;

L'automne elle emprunte aux abîmes

Leur aspect morne et ténébreux.

Quand l'hiver fait ployer tes branches,

Couvrant le hallier d'un plafond

Sur l'horizon où rien ne tranche,

Ton vaste manteau se confond

Avec celui des crêtes blanches

Dormant de leur sommeil profond.

Portant les trois couleurs de France

Fièrement au haut de ton mât,

Tu flottes sur la mer immense ;

En toi, quand l'orage s'abat

Le nautonier a confiance :

Tu fléchis mais ne te romps pas.

Tu participes à toute heure

À notre vie et à nos deuils ;

Nous te devons notre demeure,

La flamme qui réjouit l'œil

Et, vienne le jour où l'on pleure,

Les ais résineux du cercueil.

C’était le 7 juin 2023, de Longemer à La Tête de Grouvelin, avec les randonneurs
C’était le 7 juin 2023, de Longemer à La Tête de Grouvelin, avec les randonneurs
C’était le 7 juin 2023, de Longemer à La Tête de Grouvelin, avec les randonneurs
C’était le 7 juin 2023, de Longemer à La Tête de Grouvelin, avec les randonneurs
C’était le 7 juin 2023, de Longemer à La Tête de Grouvelin, avec les randonneurs
C’était le 7 juin 2023, de Longemer à La Tête de Grouvelin, avec les randonneurs